20 mars 2023 – https://www.lesalonbeige.fr/ -Par Michel Janva

Colette : La France dans toute son horreur avec la complicité de la ministre de la culture et d’une secrétaire d’état chargée de l’enfance. Toujours plus de péchés dans cette France dépravée.

Cette exposition, avant d’avoir été dénoncée, ne choquait-elle donc personne ?

Et l’auteur de ce tableau, dit que on a sorti ce tableau de son contexte, il faut y voir la puissance de la guerre contre des populations rendues fragiles par cette guerre. Quand on veut avoir raison et surtout passer au travers d’une condamnation on ose tout. Exposition avec l’assentiment du musée, voici une déclaration :

Dans son communiqué, l’institution indique d’abord que « plusieurs messages d’avertissement sont disposés à l’entrée du bâtiment, de l’exposition, et tout au long du parcours pour avertir les visiteurs que certaines œuvres pourraient être de nature à heurter la sensibilité des publics ». Sur le fond, le musée affirme que « l’artiste représente ici une personne adulte aux mains liées, contrainte à une fellation ». Une scène « issue du contexte de la guerre » qui « vise à dénoncer ses actes barbares ».

Voici également des propos d’un journal de gauche : « C’est une intention diamétralement opposée à l’interprétation faite et relayée par ceux qui y voient une promotion de la pédocriminalité, notion totalement absente de l’exposition. »

Le Palais de Tokyo et les commissaires de l’exposition déclarent : « Le Palais de Tokyo, et les commissaires de l’exposition et l’artiste « déplorent l’usage qui a pu être fait » du tableau en question, fruit de « l’absence de mise en contexte permettant d’accompagner sa compréhension ».

Juristes pour l’enfance adresse, par la voix de son avocat, un courrier au Palais de Tokyo, au Ministre de la Culture et à la Secrétaire d’État chargée de l’enfance, leur demandant que soit retiré de l’exposition consacrée aux œuvres de Myriam Cahn le tableau intitulé “Fuck Abstraction”, représentant un homme imposant une fellation à un enfant.

L’exposition de cette toile (qui n’est pas caviardée comme ci-dessus (- de 18 ans)) suscite une vive et légitime émotion.

Elle tombe sous le coup de l’article 227-23 du Code pénal.

Il y a quelques jours, le Palais de Tokyo a allégué pour sa justification que, selon Madame Cahn, la victime de ce viol représenté n’était pas un enfant mais un adulte.

En réalité, peu importe les allégations ou même les intentions de l’artiste : elles ne permettent pas d’échapper à la qualification pénale dans la mesure où le plus grand nombre reconnaît bien la représentation d’un enfant dans la figure agenouillée et violée.

Le respect des victimes et de la protection des enfants impose le retrait de cette toile. Ce type de représentation ne permet pas de lutter contre les actes pédo-criminels mais au contraire est susceptible de conforter, voir inciter, des personnes à tendance pédophile à passer à l’acte.

Juristes pour l’Enfance demande au Ministre de la Culture, à la Secrétaire d’État chargé de l’enfance, au Palais de Tokyo et à l’artiste de prendre leurs responsabilités dans la lutte contre la pédocriminalité et de retirer sans délai l’œuvre litigieuse de l’exposition en cours.