3 mars 2023 – https://www.europe-israel.org/ – Moshé Anielewicz
Nommée vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme, la députée La France Insoumise s’est illustrée par des commentaires anti-israéliens problématiques.
Parmi les nouveaux visages du Palais Bourbon, Info Equitable vous présente aujourd’hui Ersilia Soudais. Cette professeur de collège de 34 ans, originaire de Lagny-sur-Marne (77), a été élue en juin dernier députée de la septième circonscription de Seine-et-Marne sous l’étiquette de La France Insoumise (LFI).
Très active au sein du groupe parlementaire d’extrême-gauche, Ersilia Soudais s’est félicitée le 13 février 2023 sur son compte Twitter de sa nomination à la vice-présidence du groupe d’études sur l’antisémitisme.
Avant de nous réjouir à notre de tour, nous avons voulu en savoir un peu plus sur les états de services et les compétences de la députée Soudais concernant la défense et la protection de la communauté juive.
Autant vous le dire, nous sommes un peu restés sur notre faim.
Il y a trois semaines, elle a certes posté un tweet convenu à l’occasion de la commémoration de la mort d’Ilan Halimi…
Et sept jours plus tard, elle a publié pareillement une déclaration solennelle à l’occasion de la Journée internationale de mémoire de la Shoah.
Seuls des esprits chagrins pourraient relever que ces deux messages empathiques ont été publiés par une parlementaire en campagne pour se faire nommer quelques jours plus tard vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme de l’Assemblée nationale.
Seules des personnes mal intentionnées pourraient souligner qu’auparavant – et en dehors de ces deux seuls tweets – Mme Ersilia Soudais n’avait semble-t-il jamais manifesté publiquement une telle compassion envers les souffrances du peuple juif.
Non pas que la députée LFI de la septième circonscription de Seine-et-Marne se désintéresse totalement du sujet.
A en juger par la production abondante de son compte Twitter, Ersilia Soudais est très attentive à l’actualité moyen-orientale, en particulier à tout ce qui touche au conflit israélo-palestinien.
Mais là, elle n’y va guère avec le dos de la cuillère.
Le 18 décembre dernier, elle est venue accueillir à l’aéroport de Roissy Salah Hamouri, l’activiste palestinien proche du groupe terroriste FPLP qui venait d’être expulsé par Israël.
Une expulsion qualifiée de « déportation » par la députée LFI.
Pour ceux qui n’auraient pas saisis la lourde allusion, cet abus de langage – par celle qui un mois plus tard versera des larmes de crocodiles sur la Shoah – vise clairement à nazifier Israël.
Les obsessions de la députée d’extrême-gauche surgissent d’ailleurs à n’importe quelle occasion.
En septembre 2022, Ersilia Soudais rend hommage au cinéaste Jean-Luc Godard qui vient de décéder.
Hashtags à l’appui, elle établit à nouveau une comparaison obscène entre la Shoah et le sort des Palestiniens.
Toujours dans l’outrance et le mensonge, la future vice-présidente du groupe d’études parlementaire sur l’antisémitisme considère – dans ce tweet du 29 novembre dernier –que la « colonisation » juive en Judée-Samarie est constitutive d’un « crime contre l’humanité ».
En octobre dernier, elle participe aux campagnes et actions du mouvement BDS de boycott d’Israël, illégales au regard du droit français précisément en raison de la discrimination qu’il prône et des thématiques antisémites qui l’animent.
Tout à son militantisme anti-israélien, Mme Ersilia Soudais fera sans doute valoir que ses prises de positions plus que problématiques sur Israël ne la disqualifient pas pour occuper au Palais Bourbon l’un des sept postes de vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme.
Qu’il nous soit permis de ne pas être du même avis.
A l’automne dernier, les parlementaires de gauche et les organisations antiracistes s’étaient levées d’un seul bloc pour s’opposer à ce que ce groupe d’études soit présidé par un élu du Rassemblement National.
Un silence des parlementaires de gauche et organisations racistes sur la présence de la députée LFI de Seine-et-Marne ne saurait être que complice et achèverait de discréditer l’action de ce groupe d’études.
Colette : Que pouvons attendre d’autre de ce mouvement clairement antisémite depuis longtemps, sinon ces positions ordurières envers Israël.
Ils n’ont, au sein de ce mouvement, (que je nomme le torchon sale de l’Assemblée) aucun problème pour dire tout et son contraire, si ça peut leur donner un peu de pouvoir. Ils sont tous à vomir.
Et que dire d’un gouvernement qui accepte ce genre de personnage au sein d’un groupe d’études sur l’antisémitisme.
Rappelons justement que ce gouvernement a reconnu l’antisionisme comme une forme moderne de l’ antisémitisme en 2019.
Je le dis et le redis, les antisionistes, sont des antisémites, mais se donnent des excuses et se confortent dans leur hypocrisie en se disant antisionistes. Ils sont donc condamnables, mais à cette députée on n’a rien reproché. Comme pour beaucoup de choses en France, 2 poids, 2 mesures.
Je n’ai pas remis tous les tweets de cette personne, mais pour ceux qui ont tweeter, ils pourront les retrouver, vous pouvez aussi les lire sur le site :