13 janvier 2023 -https://guiame-com-br.translate.goog/ – avec des informations du Jerusalem Post
Les archives contenues dans la stèle de Messa ou Moabite Stone ont pu être déchiffrées grâce à une méthode d’images numériques.
Vers 1868, des chercheurs ont trouvé sur le territoire de l’actuelle Jordanie un monolithe de 840 av. J.-C., connu sous le nom de «pierre de basalte», où se trouvent des inscriptions en langue moabite.
La découverte archéologique a également été connue plus tard sous le nom de « Messa Stele » ou « Moabite Stone ». Pendant longtemps, la pierre de basalte a été une source de découverte sur la langue moabite pour les historiens et les linguistes.
Mais, selon le Jérusalem Post, ce n’est que récemment que les chercheurs ont vérifié, avec un degré de clarté considérable, qu’il existe des documents sur le roi David dans l’artefact qui se trouve dans la collection du musée du Louvre, à Paris, en France.
Rapports déchiffrés
Sur la pierre se trouve un long récit du roi Mesha de Moab partant en guerre avec Israël. Les événements décrits correspondent, bien qu’imprécisément, à un récit similaire contenu dans la Bible, dans le livre de 2 Rois, chapitre 3.
Selon les chercheurs, le texte contient des allusions au Dieu d’Israël, ainsi qu’à la « Maison de David » et aussi à « l’autel de David ». Cependant, il a fallu beaucoup de temps aux chercheurs pour s’assurer que les références étaient correctement déchiffrées.
Certaines lettres du dictionnaire moabite sont similaires à l’hébreu et toutes n’étaient pas lisibles.
Mais en 2015, une équipe du West Semitic Research Project de l’Université de Californie du Sud a pris des images numériques de la stèle restaurée.
Dans un numéro de la revue Biblical Archeology Review, les chercheurs André Lemaire et Jean-Philippe Delorme ont déclaré que l’équipe avait utilisé une méthode appelée Reflectance Transformation Imaging (RTI), dans laquelle plusieurs images numériques sont prises d’un artefact sous différents angles, puis combinées pour créer un rendu numérique tridimensionnel précis de la pièce.
Importance de la technologie en archéologie
Les chercheurs expliquent que cette méthode est particulièrement utile car le rendu numérique permet aux chercheurs de contrôler l’éclairage d’un artefact inscrit afin que les incisions cachées, faibles ou usées deviennent visibles.
Plus récemment, en 2018, le Louvre a pris ces nouvelles photos haute résolution et les a éclairées, de sorte que l’image est beaucoup plus claire et plus déchiffrable.