18 juin 2022 – https://www.anguillesousroche.com/Source : Reclaim The Net

Un nouvel engagement pour limiter les discours en ligne.

Colette : Pour ces gens là, la « désinformation », c’est ne pas penser comme eux pensent, c’est être à contre courant de leur sois disant vérité, c’est écrire des vérités vérifiées et argumentées, mais qu’ils ne veulent surtout pas que la population connaisse. Écrire une vérité qui ne leur plaît et vous faites de la désinformation ou un contenu préjudiciable.

La liberté d’expression meure petit à petit sur la planète entière. Bientôt, parler de l’Évangile sur le net sera de la désinformation et vous serez sanctionné.

Les grandes entreprises technologiques ont signé une nouvelle version du code « anti-désinformation » de l’Union européenne.

Il y a 34 signataires au total : en passant par Adobe, Avaaz, Google, Meta, Microsoft, Reporters sans frontières (RSF), TikTok, Twitch, Twitter, Vimeo, etc….. (liste complète https://www.anguillesousroche.com/internet/google-twitter-meta-tiktok-et-dautres-viennent-de-signer-la-constitution-anti-desinformation-de-lue/

Apple a refusé de signer.

Le « code de pratique sur la désinformation » exigera des plate-formes en ligne qu’elles montrent comment elles s’attaquent aux « contenus préjudiciables ».

Il exigera également des plate-formes qu’elles combattent la « désinformation préjudiciable » en formant des partenariats avec des vérificateurs de faits et en développant des outils. Elles seront obligées d’inclure des « indicateurs de fiabilité » sur les informations vérifiées de manière indépendante sur des sujets brûlants comme le COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

L’exigence la plus notable est peut-être celle de fournir des informations sur les efforts qu’elles déploient pour lutter contre les contenus préjudiciables et la désinformation, pays par pays.

Les plates-formes en ligne se sont opposées à cette mesure, mais les régulateurs nationaux ont exigé des données plus spécifiques pour mieux lutter contre la diffusion de la désinformation.

La vice-présidente de l’UE chargée des valeurs et de la transparence, Věra Jourová, qui est responsable du code, a déclaré :

« Pour répondre efficacement à la désinformation, il est nécessaire de disposer de données spécifiques à chaque pays et à chaque langue. Nous savons que la désinformation est différente dans chaque pays, et les grandes plateformes devront désormais fournir des données significatives qui permettraient de mieux comprendre la situation au niveau national. »

« Les actions de la Russie ont informé pour façonner le code anti-désinformation », a-t-elle déclaré. « Une fois que le code sera opérationnel, nous serons mieux préparés à faire face à la désinformation, provenant également de la Russie. »

Le nouveau code exige également que les plate-formes en ligne fournissent d’autres données, notamment les systèmes d’IA déployés pour lutter contre la « désinformation », le nombre de bots supprimés et le nombre de modérateurs de contenu dans chaque pays.

Le code s’applique immédiatement mais prévoit une période de mise en œuvre de six mois pour permettre aux plate-formes d’adhérer à ces règles strictes.