7 avril 2022 – Par valeursactuelles.com

Une affiche diffusée pour la promotion de cette célébration faisait mention du terme « Dieu.e ». Le diocèse de Paris a vivement regretté cette initiative.

Au sein du diocèse de Paris, la vie est loin d’être un long fleuve tranquille : l’application plus que vigoureuse du Motu Proprio par Monseigneur Aupetit, la démission dans des circonstances troubles de ce dernier, les disputes autour du chantier de Notre-Dame de Paris ou encore l’installation – certes temporaire – d’un espace de prière islamique dans l’enceinte de Saint-Sulpice n’ont cessé, ces derniers mois, de semer la discorde au sein d’un diocèse battu par les flots.

Colette : Même temporaire, un espace pour qu’une autre religion vienne prier dans un lieu chrétien, n’a pas de raison d’être. Rappelons-nous que les musulmans ne reconnaissent pas Jésus et que nous n’adorons pas le même Dieu, quoi qu’en disent les médias et les humanistes.

Dernière polémique en date, relate La croix : l’organisation, le dimanche 3 avril dernier, d’une « messe inclusive » en la paroisse Saint-Pierre de Montrouge.

C’est sur les réseaux sociaux que les débats ont éclaté, quelques jours après la célébration. L’affiche qui en faisait la promotion, exhumée par plusieurs internautes, a rapidement concentré le feu des critiques.

L’usage du terme « Dieu.e » a particulièrement été débattu, tout comme l’annonce d’une lecture de l’Évangile et de son commentaire par une femme. Selon La Croix, ce sont d’ailleurs l’ensemble des lectures, le psaume et la prière universelle, qui ont été lues par une laïque. …….

Par ailleurs, et toujours selon La Croix, des théologiennes protestantes et une femme rabbin avaient été conviées.

Une initiative provocatrice desservant l’unité des catholiques

Selon La Croix, la messe a rassemblé une quarantaine de personnes, et a été célébrée par un prêtre étranger au diocèse de Paris.

C’est donc assez rapidement que ce dernier a réagi dans un bref communiqué, regrettant de n’avoir pas été informé de la tenue d’une telle célébration – pas plus que ne l’a été le curé de Saint-Pierre de Montrouge.

Par ailleurs, le logo de la paroisse a également été utilisé sans autorisation.

« Le diocèse de Paris et le curé de la paroisse Saint-Pierre de Montrouge ne peuvent que regretter cette initiative, qui dessert l’unité et la communion », constate le communiqué.

Pour autant, les organisatrices de cette « messe inclusive », membres du collectif Féminisme en Église, assurent avoir notifié le curé, par l’envoi de l’affiche à une liste de 250 personnes dont il est membre.

Colette : Les féministes dans l’église, encore une théorie comme celle du genre, du wokisme, des lgbtxxxxxx, de l’inclusion. Elles n’ont aucun place dans une célébration que se soit la messe ou un culte protestant évangélique. En mettant un « e » à Dieu, elle l’offense et ne le respecte pas, que viennent-elles faire dans l’église ? Et d’ailleurs c »est surprenant qu’elle fasse cette « messe inclusive » mensuellement, sans que personne ne réagisse !

Elles assurent faire de même avant chacune de leur réunion mensuelle. De son côté, l’abbé Branchu – curé de Saint-Pierre-de-Montrouge – regrette une initiative pensée dans un « esprit de provocation et de revendication », et ajoute que l’organisation d’une telle messe repose sur une « double ignorance » : l’ignorance de

« ce que sont un homme et une femme, leurs différences et leurs complémentarités », et l’ignorance théologique sur « ce qu’est la messe ».