1er février 2022 : https://www.europe-israel.org

Colette : MISE A JOUR le 5 février 2022 : La Nouvelle République annonce qu’il n’y aura pas d’inauguration de cette statue, elle a été détruite dans la nuit. Elle est irréparable selon le sculpteur.

Saisissant au bond la proposition de l’historien gauchiste Benjamin Stora qui, dans son rapport sur la réconciliation mémorielle entre la France et l’Algérie, proposait l’installation d’une stèle en hommage à l’émir Abdelkader à Amboise, la Ville a fait appel au sculpteur tourangeau, Michel Audiard.

C’est l’un de ses « Passages », du nom de ces portraits découpés dans une feuille d’acier rouillée, qui replacera la silhouette de ce personnage historique le long des bords de Loire, à quelques pas du château d’Amboise où il a été emprisonné.

Pour la réalisation de son œuvre, Michel Audiard s’est inspiré d’un portrait en pied de l’émir Abdelkader, issue du fond de la Bibliothèque nationale de France.

Le coût de cette installation de 3×2 m, 35.000 €, est supporté en grande partie par des subventions de l’Élysée et de la Direction régionale des affaires culturelles. Elle sera officiellement inaugurée samedi 5 février.

Quand le château d’Amboise était la prison de l’émir Abd el-Kader

L’armée française s’était engagée à ce que le père du nationalisme algérien soit exilé dans l’Empire ottoman, en échange de sa reddition en décembre 1847. Il va être emprisonné quatre ans au château d’Amboise. En partenariat avec RetroNews, le site de presse de la BNF.

Nouvel État

Sa première action militaire est de se déplacer vers le sud dans le Sahara et at-Tijini. Ensuite, il se déplace vers l’Est jusqu’à la vallée du Chelif et du Titteri mais le Bey de Constantine, Hadj Ahmed, lui oppose résistance. En d’autres cas, il fait massacrer les Kouloughlis de Zouatna pour avoir soutenu les Français. À la fin de 1838, son règne s’étend à l’Est jusqu’à la Kabylie, au sud jusqu’à Biskra et à la frontière marocain. Il continue à se battre à Tijini et assiège sa capitale à Aïn Mahdi pendant six mois, finissant par la détruire.

Fin de la nation

La paix prend fin lorsque le Duc d’Orléans, ignorant les termes du traité de la Tafna, dirige une force expéditionnaire qui franchit les portes de fer. Le 15 octobre 1839, Abdelkader attaque les Français alors qu’ils colonisent les plaines de la Mitidja, et les met en déroute. En réponse, les Français lui déclarent officiellement la guerre le 18 novembre 1839. Les combats s’embourbent jusqu’à ce que le général Thomas Robert Bugeaud retourne en Algérie, cette fois en tant que gouverneur général, en février 1841. Abdelkader est initialement encouragé à entendre que Bugeaud, le promoteur du Traité de la Tafna, revienne ; mais cette fois, la tactique de Bugeaud est radicalement différente ; son approche est celle de l’annihilation, avec la conquête de l’Algérie comme finalité

Abdelkader est efficace en pratiquant la guérilla et, pendant une décennie, jusqu’en 1842, remporte de nombreuses batailles. Il signe souvent des trêves tactiques avec les Français, mais celles-ci ne durent pas. Sa base de pouvoir est dans la partie occidentale de l’Algérie, où il réussit à unir les tribus contre les Français.

Capitulation

Abdelkader est en fin de compte contraint de se rendre. Son échec à obtenir le soutien des tribus de l’Est, à l’exception des Berbères de l’ouest de la Kabylie et de la coalition formée par les Ouled Sidi Abid, contribue à l’étouffement de la rébellion, et un décret d’Abd al-Rahman du Maroc.

Colette : Pendant tout « son règne » ce président n’aura eu aucun honneur, les ennemis de la France, même si on en parle, on ne les honore pas comme des amis. Viendrait-il à l’idée de quelqu’un d’ériger une statue à Hitler ? Pendant la Renaissance, il sert de résidence à plusieurs rois notamment Charles VIII, Louis XII ou encore François Ier et aujourd’hui devant ce château des rois de France on installe la statue d’un ennemi.