9 novembre 2021 : Source : Guiame, Cris Beloni

Il dit que les êtres humains ont tendance à vouloir se venger et que le pardon n’est possible que par l’amour de Dieu.

En lisant le texte d’Éphésiens 4.32, où il est dit que Dieu a offert son pardon à l’humanité à travers le Christ , le pasteur et écrivain Jonas Madureira a déclaré que le pardon, actuellement, a été l’une des pratiques les plus difficiles pour les gens.

A travers sa chaîne YouTube, dans la vidéo « Mais qu’est-ce que le pardon ? », il a expliqué que lorsqu’une personne est blessée par quelqu’un qu’elle aime, la douleur de l’offense devient un obstacle majeur à l’acte de pardonner.

« C’est un combat contre le ressentiment, la blessure et le passé, qui pèse lourd avec votre douleur accompagnée de l’offense que nous avons reçue », a-t-il déclaré. « C’est pourquoi pardonner n’est pas si facile », a-t-il poursuivi.

Que faire face à l’ingratitude ?

« Ce n’est pas facile car celui qui nous offense est précisément celui à qui nous dévouons notre amour et notre affection. Face à l’ingratitude et à l’insensibilité, nous ressentons le devoir d’exiger que la personne demande pardon », a-t-il souligné.

Mais le désir d’entendre de la part du délinquant un plaidoyer ou un cri pour notre pardon est une forme de vengeance, selon Madureira. « Et même si la personne pleure, nous nous sentons toujours incapables de pardonner », a-t-il expliqué. 

La force qui nous permet d’ expérimenter le pardon n’est pas humaine mais vient de l’amour de Dieu. « Et l’amour que nous ressentons est si grand que non seulement nous pardonnons, mais effaçons les offenses. Pardonner est une forme de don », a-t-il déclaré. 

« Seules les âmes fortes pardonnent »

Selon le pasteur, il y a des âmes qui sont devenues « éclipsées » par le ressentiment, le chagrin et la tristesse.

« Le ressentiment saisit le cœur d’une manière si brutale et douloureuse que les âmes plus faibles se sentent incapables de pardonner », a-t-il déclaré.

« Seules les âmes fortes pardonnent, car seules les âmes fortes peuvent trouver leur plus grand gain dans la perte », a-t-il souligné.

Et il a terminé en disant que lorsque Dieu nous a pardonné,

« Il ne faisait pas qu’annuler la dette que nous avions envers Lui, ni simplement jeter nos échecs dans la mer de l’oubli, mais il nous faisait un cadeau », a-t-il dit en se référant à la venue du Christ. 

« Nous ne devons pas perdre de vue cela : le pardon de Dieu en Christ nous enseigne à la fois à nous offenser et à donner de l’amour, car c’est ce que Jésus a fait sur cette croix », a-t-il conclu.