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Confinements drastiques, surveillance hi-tech, répression violente : soucieuses de s’adapter au nouvel «ordre mondial», les autorités australiennes ont pris des mesures restrictives uniques au monde. Sans émouvoir les chancelleries occidentales.

«Nous sommes une démocratie libérale fière. Nous croyons en un ordre mondial qui se bat pour la liberté» : lors de son adresse par visioconférence devant l’Assemblée générale de l’ONU le 25 septembre, le Premier ministre australien Scott Morrison s’est lancé dans un vibrant plaidoyer sur la façon dont son pays respecterait «les droits et les libertés des individus», et supporterait «la dignité et la liberté d’expression de tout le monde».

Un discours somme toute sans surprise de la part d’un dirigeant d’une démocratie occidentale, mais qui dans les circonstances actuelles revêt une dimension singulière, tant il vient se heurter avec violence au mur de la réalité.

Depuis le début de la crise sanitaire, l’Australie qui visait une stratégie «zéro Covid» n’a en effet eu de cesse de mettre en place des mesures restrictives draconiennes, parmi les plus sévères – si ce n’est les plus sévères – au monde.

Camps de quarantaine, application de reconnaissance faciale

Les policiers sont venus voir cette femme en face. Parce qu’il se passait environ cinq secondes entre les gorgées du thé qu’elle buvait, et qu’elle enlevait son masque »

Répression de la contestation

Dans ce climat délétère, toute la population n’accepte pas de voir fondre les libertés individuelles comme neige au soleil. Timides au début de l’épidémie, les mouvements de contestation ont pris de l’ampleur depuis plusieurs semaines. Entre des gens prêts à défendre leurs libertés et le jusqu’au-boutisme du gouvernement dans sa politique de sécurité sanitaire, la situation est fatalement devenue explosive.

Le 23 septembre, un homme qui discutait calmement avec les forces de l’ordre s’est violemment fait projeter au sol par un policier venu dans son dos.

«On peut entendre son visage heurter le sol. Il était inconscient, il y avait du sang et de l’urine partout», a assuré un témoin, qui a ajouté que cela n’avait pas empêché les policiers de le menotter.

Là encore, la police de Victoria a déclaré être au courant de l’incident, qui fait «l’objet d’une enquête» et dont «les circonstances exactes restent à déterminer».

Le troublant silence des chancelleries occidentales Dès lors une question se pose : ces agissements répondent-ils à un impératif sanitaire, vont-ils réellement dans le sens de la protection de la santé des citoyens face à l’épidémie ? Pour le député Craig Kelly, chef du Parti unifié d’Australie dont il est le seul représentant au Parlement, la réponse est clairement non :

«La police de Victoria est hors de contrôle. Elle agit comme une milice, pas comme une force de police.»

Le gouvernement australien et son appareil sécuritaire a ouvertement violé les droits les plus fondamentaux de ses citoyens

Colette : Romains 1:22 : Se disant sages, ils sont devenus fous ;