Coca Cola perd des consommateurs en adoptant le politiquement correct

Publié par Magali Marc le 24 avril 2021

Source : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Il y a eu la déclaration du PDG de Coca Cola condamnant la loi sur l’intégrité du vote en Géorgie. Puis l’entreprise a insisté pour que ses employés suivent un cours en ligne, dans le but de lutter contre le racisme, dans lequel on les enjoignait d’essayer d’être «moins blancs». Finalement, cerise sur le gâteau, Bradley Gayton, un vice-président senior et avocat général de Coca-Cola, a demandé à la firme d’avocats de l’entreprise d’établir un quota d’avocats issus des minorités. Un sondage effectué par Rasmussen montre que ces actions ont fait perdre des consommateurs à la compagnie.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Thomas Lifson, paru sur le site d’American Thinker, le 23 avril.

Pourquoi Coca Cola a cédé aux gauchistes

De toutes nouvelles données d’enquête suggèrent que les entreprises qui cèdent à la gauche s’aliènent plus de consommateurs qu’elles n’en attirent – et de loin.

Le slogan de Glenn Reynolds (NdT: un professeur de droit du Tennessee connu pour son blog politique) « Get woke, go broke » (Soyez politiquement correct, faites faillite) s’avère être vrai.

Hier, en évoquant le départ de son directeur juridique, qui avait imposé un quota (probablement illégal) aux cabinets d’avocats travaillant pour la société Coca-Cola afin que 30 % de leurs heures facturables soient effectuées par des minorités et 15 % par des Noirs, j’ai noté que la société « semble apprendre à ses dépens que le fait de se rallier au programme racialiste de la gauche a un revers » *. Référence : article de Thomas Lifson, daté du 22 avril.

Aujourd’hui, nous apprenons, par le biais d’un sondage Rasmussen, que certaines données ont dû convaincre l’entreprise de se retirer discrètement d’un discours aussi ouvertement discriminatoire.

Un nouveau sondage national par téléphone et en ligne de Rasmussen Reports révèle que 37 % d’adultes américains sont moins enclins à acheter les produits de Coca-Cola en raison de l’opposition de l’entreprise à la nouvelle loi électorale de la Géorgie. Vingt-cinq pour cent (25 %) disent qu’ils sont plus susceptibles d’acheter des produits de Coca-Cola, mais 30 % disent que la position politique de l’entreprise ne fait pas une grande différence.

Ce sondage auprès de 1 000 électeurs potentiels américains a été réalisé les 15 et 18 avril 2021 par Rasmussen Reports. La marge d’erreur d’échantillonnage est de +/- 3 points de pourcentage avec un niveau de confiance de 95%. Le travail sur le terrain pour toutes les enquêtes de Rasmussen Reports est effectué par Pulse Opinion Research.

Une perte nette d’inclination à acheter ses produits par douze pour cent de la population (37% moins 25%) représente beaucoup d’argent. Essayez de signaler une baisse des ventes de 12 % dans n’importe quelle grande entreprise américaine et voyez ce qu’il advient de votre carrière.

Bien sûr, la demande d’établir un quota d’avocats issus des minorités ne constitue qu’un exemple de ce qui a causé de l’antagonisme envers Coca Cola dans une grande partie du public. Il y a eu aussi le fiasco du cours en ligne donné aux employés de Coca Cola lors duquel on les exhortait à être «moins blancs» afin de «lutter contre le racisme», qui a fait parler de lui, et aussi la déclaration du PDG condamnant la loi sur l’intégrité du vote en Géorgie.

Mais la situation dans l’ensemble est telle que si un quart du public favorise vos produits de marque nationale, quand vous devenez politiquement correct, une part beaucoup plus importante (environ 50 % de plus) des consommateurs sera rebutée.

Delta Airlines et American Airlines, qui ont toutes deux publié des déclarations condamnant la loi électorale de la Géorgie, devraient également en tenir compte.

Hélas, United Airlines a annoncé des quotas d’embauche pour la formation de pilotes issus des minorités, ce qui ne laisse que Southwest Airlines comme seul grand transporteur apolitique – et c’est la compagnie que je prendrai si possible.

J’avais l’habitude de privilégier Delta parce que son personnel est généralement plus agréable que les autres, et parce que j’ai un abonnement à vie dans ses salons d’aéroport, mais je suis suffisamment en colère pour les boycotter quand c’est possible.

Colette : Sur les commentaires qui suivent cet article j’ai lu ceci :