avril 2024 – https://lesalonbeige.fr/ -Par Michel Janva

Allemagne : Chronique des cinglé

Le Bundestag a adopté la loi d’autodétermination de genre, qui permet de changer de « genre » et de prénom sur simple déclaration, dès l’âge de 14 ans.

Selon le ministre de la famille, 14 ans est l’âge approprié car c’est l’âge à partir duquel on peut choisir sa religion… L’idéologie du genre doit être une croyance avec ses rites…

Voila qui doit satisfaire l’Église synodale œcuménique d’Allemagne…

France : Chronique des cinglés

Le groupe écologiste au Sénat a déposé mardi 2 avril, une proposition de loi pour faciliter le changement de genre à l’état civil en “déjudiciarisant” la procédure. Il vise à pouvoir modifier la mention du sexe sur son état civil par simple demande en mairie, sans passer par le tribunal.

Le texte, porté par la sénatrice des Français de l’étranger Mélanie Vogel et cosigné par 15 collègues, entend “mettre fin aux discriminations subies par les personnes transgenres”.

Actuellement, cette procédure doit passer par la justice et nécessite, pour le demandeur, de démontrer que la mention de son sexe dans les actes d’état civil ne correspond pas à celui sous lequel il se présente et est connu, à travers, par exemple, des témoignages écrits attestant d’une transidentité.

Fêtes de Jeanne d’Arc : l’un des deux pages exclu pour… royalisme

La commune d’Orléans annonce, vendredi 12 avril, qu’elle a décidé d’exclure des Fêtes de Jeanne d’Arc l’un des adolescents qui avait été choisi pour être l’un des deux pages de la Jeanne 2024  :

“il est ainsi avéré que l’adolescent a participé à la diffusion d’idées contraires aux valeurs de la République, contraires aux valeurs de l’association, de la mairie, et contraires à l’esprit des Fêtes de Jeanne d’Arc”. “il n’est dès lors pas acceptable qu’il puisse continuer de figurer un page de Jeanne d’Arc et nous lui avons immédiatement demandé de se retirer de son rôle. Dans le souci de préserver la bonne tenue des Fêtes de Jeanne d’Arc, il a accédé à notre demande, et l’avait lui-même proposé”.

Dans un article d’Europe 1, on apprend qu’un dossier à été constitué contre l’adolescent par un groupuscule d’extrême-gauche, et il est exclu parce que ce dossier révèle qu’il a participé à des manifestations de l’Action française.

Pour mémoire, Jeanne d’Arc disait :

« Je viens de la part du roi des Cieux pour faire lever le siège d’Orléans et pour conduire le roi à Reims pour son couronnement et son sacre. », Château de Chinon, 7 mars 1429

« Je vous dis, de la part de Messire, que vous êtes vrai héritier de France et fils du roi. », 8 mars 1429

Légalisation de la mise à mort à la demande : mobilisons-nous contre la « culture du déchet »

De l’équipe de Tout mais pas ça :

Le texte du gouvernement sur la fin de vie a été présenté mercredi en conseil des ministres. Ce lancement du processus politique pour légaliser le suicide assisté et l’euthanasie ne doit susciter ni désintérêt ni découragement des opposants. Au contraire. Il est urgent de renforcer la mobilisation citoyenne contre ce texte de mort.

L’étape franchie mercredi est la présentation officielle, institutionnelle, de la réforme sociétale du gouvernement ; le processus parlementaire va prendre du temps, la plupart des commentateurs politiques prévoient un vote final d’ici au moins un an, probablement plus. Deux lectures sont prévues dans chaque chambre du Parlement. La 1ère est programmée à l’Assemblée nationale : le texte sera débattu en commission à partir du 13 mai (par les députés membres de la commission spécialement dédiée à ce texte) ; puis en séance à partir du 27 mai, par tous les députés (précisément ceux qui seront présents dans l’hémicycle, qui devraient probablement être nombreux compte-tenu de l’importance de l’enjeu).

C’est pourquoi chaque citoyen doit dès maintenant :

  • S’informer sur l’impact de la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté : pour faciliter cette information, le documentaire Mourir n’est pas tuer-Enquête au cœur de la fin de vie est accessible sur la chaîne Youtube de notre mobilisation Tout mais pas ça ! 
  • Sensibiliser les parlementaires, prioritairement les députés car la 1ère lecture en mai aura lieu à l’Assemblée nationale ; l’outil proposé sur le site Tout mais pas ça ! mérite d’être utilisé et porté à la connaissance d’un maximum de concitoyens, afin de faciliter cette interpellation. Le député que chacun doit prioritairement sensibiliser est le député de sa circonscription car un élu est d’abord attentif à un citoyen potentiellement électeur pour lui.

Il est important d’informer les députés trompés par l’illusion de bienveillance et d’humanité faussement portée par les promoteurs de l’euthanasie. Il est aussi essentiel d’encourager les députés opposés à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté : ils vont en effet devoir affronter les militants de la mise à mort à la demande qui n’ont pas manqué jusqu’à aujourd’hui de recourir à des anathèmes ou des injonctions idéologiques pour culpabiliser et « crucifier » ceux qui n’épousent pas leur projet, ceux qui courageusement entendent rappeler le rôle protecteur, fondamental, de l’interdit de tuer pour les personnes vulnérables en raison d’un handicap d’une maladie ou de leur grand âge.

22 % des médecins en soins palliatifs prêts à démissionner, 52 % utiliseront la clause de conscience

Le projet de loi sur la fin de vie, qui arrive actuellement à l’Assemblée où il sera discuté en commission spéciale, ne passe pas chez les soignants. Généthique analyse :

Alors que le projet de loi sur la fin de vie a été présenté en conseil des ministres ce mercredi 10 avril, les résultats d’une nouvelle enquête de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), menée auprès des acteurs en soins palliatifs, viennent d’être révélés. Elle s’inscrit dans la continuité d’une première enquête qui avait été réalisée en 2021.

Les résultats montrent une forte réticence face à une possible évolution de la loi qui aurait des effets délétères sur la pratique des soins palliatifs. Afin de refléter une position la plus complète possible, la consultation a été réalisée en ligne auprès des soignants et des bénévoles, qu’ils soient adhérents ou non de la SFAP, entre fin février et mi-mars 2024.

2 297 d’entre eux ont répondu, parmi eux 29 % d’infirmiers (IDE) et de cadres de santé, 23 % de médecins, 21 % de bénévoles, 9 % d’aides-soignants et 6 % de psychologues. La majorité d’entre eux (63 %) ne sont pas adhérents à la société savante, et la plupart exercent en unités de soins palliatifs (42 %) ou en équipe mobile de soins palliatifs (32 %), mais avec une diversité géographique de lieux d’exercice.

Avec les gériatres, les acteurs des soins palliatifs sont les plus confrontée à la mort. « Prendre la mort en pleine face, ce n’est pas le quotidien de tout le monde » souligne Claire Fourcade, la présidente de la SFAP. Avec cette enquête, la SFAP entend à la fois mieux comprendre les positionnements professionnels vis à-vis des orientations qui se dessinent avec le projet de loi, et permettre à chacun de donner son avis.

Une grande inquiétude : 83 % des bénévoles, infirmiers et médecins interrogés disent être « préoccupés » par le projet de loi qui pourrait légaliser l’euthanasie et le suicide assisté. Ils sont en outre 63 % à être plutôt « insatisfaits » d’une évolution de la loi.

L’Arizona juge valide une interdiction quasi-totale de l’avortement

La plus haute juridiction de l’Arizona a estimé mardi 9 avril qu’ une loi de 1864 interdisant la quasi-totalité des avortements était applicable. Cette loi interdit tout avortement dès le moment de la conception, sauf si la vie de la mère est en danger. Le viol ou l’inceste ne sont pas considérés comme des exceptions valables.

Le procureur général de l’Arizona, la démocrate Kris Mayes, a prévenu qu’elle n’engagerait néanmoins aucune poursuite sur la base de cette loi. Mais comme, aux États-Unis, les procureurs sont élus, cela pourrait changer.

Restée en sommeil depuis des décennies, les juges ont estimé que rien ne s’oppose à son application depuis que la protection constitutionnelle de l’avortement a été annulée en 2022, rendant chaque État responsable de légiférer sur le sujet.

Secte LGBT : nouvelle attaque contre l’Eglise

Le député Renaissance Raphaël Gérard a posé cette quest ion au ministre de la Justice :

M. Raphaël Gérard alerte M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur l’ineffectivité de la réponse pénale contre les faits réprimés par l’article 225-4-13 du code pénal. Malgré la promulgation de la loi du 31 janvier 2022 qui créé une infraction autonome visant à pénaliser les thérapies de conversion, l’actualité récente est marquée par la persistance de telles pratiques sur le territoire national.

Au cours de l’été 2023, un reportage diffusé sur la chaîne BFM TV mettait en évidence l’existence de thérapies de conversion pratiquées dans le cadre de séminaire organisé par le mouvement sectaire « Torrents de vie ».

Le Canard enchaîné a dévoilé en février 2024 que l’ex-archevêque de Paris avait présidé une cérémonie religieuse organisée à Nantes par un groupe qui prétend guérir l’homosexualité par des prières.

Plus récemment, un prêtre catholique a tenu des propos faisant la promotion des thérapies de conversion suggérant que l’homosexualité pouvait être guérie à condition de ne pas écouter la voix du démon.

À la lumière de ces différents exemples, force est de constater que la loi manque à son objectif de protection des victimes. Cette situation s’explique par le fait que la loi actuelle fait peser entièrement le poids de la répression judiciaire des thérapies de conversion sur les seules épaules des victimes. Le classement sans suite du signalement au procureur par la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT à la suite des propos de l’Observatoire de la petite sirène faisant l’apologie de thérapies de conversion visant les mineurs transgenres laisse penser que, malgré l’intention explicite du législateur, les juridictions estiment que la rédaction actuelle de l’article 225-4-13 du code pénal ne permet pas de réprimer la promotion ou l’offre de thérapies de conversion. Dès lors, il faut nécessairement qu’une victime identifiée ait été exposée à des actes de tortures physiques ou psychologiques pour caractériser l’infraction. Or en l’absence de dépôt de plaintes des victimes, il n’y a pas d’action judiciaire.

En outre, le droit actuel ne reconnaît pas de droit d’action autonome au profit des associations de lutte contre la haine anti-LGBT qui ont pourtant intérêt à agir pour combattre ces pratiques qui propagent des représentations dégradantes de l’homosexualité et de la transidentité. Les dispositions de l’article 2-6 du code de procédure pénale subordonne leur possibilité de se constituer partie civile en cas de faits constitutifs de thérapies de conversion au dépôt préalable d’une plainte de la victime, ainsi que le recueil de son accord. Or les victimes de thérapies de conversion sont brisées psychologiquement par de telles pratiques. Dès lors, les associations demeurent impuissantes, y compris lorsque les faits qui leurs sont signalés tombent sous le coup de la loi pénale, car la victime, compte tenu des liens émotionnels ou matériels avec son entourage peut être réticente à déposer plainte.

Face à ce constat, M. le député interroge M. le ministre sur les pistes de réflexion envisagées par le ministère pour pallier l’inefficacité du droit. Il lui demande si des ajustements législatifs sont envisagés pour améliorer la réponse pénale ou s’il entend publier une circulaire d’application de la loi du 31 janvier 2022 à l’attention des parquets dans le but de les mobiliser dans la lutte contre les thérapies de conversion.