14 mars 2024 – Source : Guiame, Edmilson Ferreira Mendes

Les cœurs faibles ont été négligés, oubliés et abandonnés à leur douleur, à leur angoisse et à leurs faiblesses.

Nous sommes ensemble. Je m’inclus dans le titre. Je sais et je ressens. Je ressens personnellement ce que c’est. Je sais donc exactement ce que c’est que d’avoir un cœur faible. Sensible. Exposé. Vulnérable. Souvent sans défense. Ça fait peur, ça fait mal, ça fait mal.

Et pourquoi sommes-nous comme ça ? Parce que le temps broie nos attentes, nos espoirs.

  • Vous savez, cette bénédiction qui n’arrive jamais ?
  • Ce remède qui n’arrive jamais ?
  • Cet amour qui ne rend jamais la pareille ?
  • Ce parent qui ne regrette jamais ?
  • Cet ami qui vous a déçu par une trahison ?
  • Il sait?

Toutes ces choses affaiblissent les cœurs.

La plasticité sociale est trompeuse. La demande de beaux corps et de sourires blancs parfaits remplit les cliniques et les gymnases. Ce n’est pas grave, prendre soin de son corps en fait partie, à condition que cela ne devienne pas une obsession, qui est la motivation pour commettre des actes irrationnels, sans conséquence, nuisibles.

Mais même avec le risque d’exagération, la plasticité esthétique est trompeuse. Il suffit de regarder les photos sur les réseaux sociaux, parfaites, belles, mais… elles ne photographient pas les cœurs.

Oui, les cœurs faibles n’ont pas besoin de poser pour des selfies, pour des photos méticuleusement calculées pour les réseaux sociaux.

  • Les cœurs faibles ont été négligés, oubliés et abandonnés à leur douleur, à leur angoisse et à leurs faiblesses.
  • Les cœurs faibles se fatiguent, ils fuient le combat, ils ne veulent pas de confrontation, ils ont perdu patience dans les débats, ils sont et sont… faibles.

Le psalmiste a également vécu un cycle comme celui-ci dans sa vie. À ce stade, il a prié et poétisé :

Notez ses paroles : « Attendez dans le Seigneur », en d’autres termes, continuez à attendre ! Nous n’en avons pas et nous ne savons même pas quoi faire ? Alors faites ce qui est juste, attendez le Seigneur !

Le « courage » là, à ce moment-là de la prière, c’est notre mot « courage ! », levez-vous, la vie continue, ce n’est pas le moment de s’arrêter, d’abandonner, d’être fort, de lever les yeux, de résister, d’insister. ! C’est un peu tout ça.

C’est ainsi que le psalmiste voit la solution à la faiblesse des cœurs faibles : « et Il renforcera votre cœur » !

Et, pour ne laisser aucun doute, le poète hébreu termine comme il a commencé : « Attendez-vous donc au Seigneur » ! Cette dernière ligne est un grand cri très fort : ce n’est pas le moment d’abandonner !

C’est un moment pour les cœurs faibles, c’est donc un moment opportun pour que l’Esprit du Seigneur fortifie les cœurs qui attendent et lui font confiance !

Comme je l’ai dit au début, je sais par expérience ce qu’est un cœur faible. Mais je sais aussi combien il est bon d’affronter la dureté de l’attente en plaçant son espérance dans le Seigneur, car c’est à ce moment précis où nous sommes confrontés à de lourdes épreuves pour pouvoir attendre, qu’Il vient fortifier nos cœurs faibles.

Et c’est très bénin et merveilleux aussi, après tout, Il nous fortifie pendant que nous attendons, puis lorsque la bénédiction arrive, par Sa grâce, nous avons déjà des cœurs forts pour célébrer, louer et être reconnaissants.