5 mai 2023 – Source : Guiame, Hernandes Dias Lopes

« Jésus, le voyant allongé et sachant qu’il était étendu là depuis longtemps, lui demanda : Veux-tu être guéri ? » (Jean 5.6).

Jérusalem était en fête. Des foules ont afflué dans la ville pour une célébration joyeuse. Jésus aussi quitte la Galilée et monte sur les montagnes escarpées de Judée pour festoyer avec le peuple.

En entrant à Jérusalem, Jésus se rend à la piscine de Bethesda, où se trouvaient cinq pavillons, avec une multitude de malades, aveugles, boiteux et paralysés.

Le mot Bethesda signifie « maison de miséricorde ». Ce réservoir n’était pas exactement un hôpital, car les personnes qui obstruaient ces cinq pavillons étaient incurablement malades, comme les aveugles, les boiteux et les paralysés. Jésus parcourt les couloirs de ces cinq pavillons, voyant des gens écrasés par la vie, blessés par les circonstances, avec un espoir mort.

Parmi tant de malades, Jésus voit un homme paralysé, qui était le modèle du désespoir. Jésus savait qu’il était dans cet état déplorable depuis longtemps. Alors Jésus lui demanda : « Veux-tu être guéri ? (Jean 5.6). Au lieu de répondre oui ou non, le paralytique répond évasivement :

« Monsieur, je n’ai personne pour me mettre dans la piscine quand l’eau est agitée ; car pendant que je marche, un autre descend devant moi » (Jn 5,7).

Il y avait un phénomène admis dans le texte, que de temps en temps, un ange descendait et remuait l’eau de la piscine de Bethesda et la première personne malade qui se jetait dans l’eau était guérie de n’importe quelle maladie.

Cet homme a vu d’autres être guéris, mais il est resté là pendant trente-huit ans, attaché à son lit. Alors Jésus lui donne un ordre :

« Lève-toi, prends ta natte et marche » (Jean 5 :8). Le résultat fut extraordinaire : « Immédiatement, l’homme fut guéri et, prenant son lit, il marcha » (Jean 5:9). Cet épisode nous apporte trois vérités glorieuses :

Tout d’abord, une merveilleuse question. Jésus connaissait ce paralytique. Il savait depuis combien de temps il souffrait et aussi la cause de sa souffrance (Jean 5:14).

Même sachant que le problème était humainement insoluble, Jésus lui demande : « Veux-tu être guéri ? ». La question de Jésus semble, à première vue, trop évidente. Mais, le Seigneur voulait affronter cet homme avant de le guérir.

Le diagnostic vient avant la médecine curative. La réponse du paralytique a révélé qu’en plus de la paralysie, il était écrasé par un sentiment d’abandon et d’inutilité. Il n’avait personne. La solitude était sa seule compagnie au milieu d’une foule d’autres patients. La famille et les amis ne se souciaient pas de lui. Il profite juste de sa douleur, fouetté par la culpabilité de ses péchés de jeunesse. Aujourd’hui, de la même manière, Jésus vous demande :

« Veux-tu être guéri ? ».

Deuxièmement, une commande merveilleuse. Si la question de Jésus semblait trop évidente, l’ordre semble trop difficile. Tout ce que ce paralytique voulait le plus, c’était se lever et marcher, mais c’est exactement ce qu’il ne pouvait pas faire.

Cependant, celui qui donne l’ordre est le Médecin tout-puissant. Il y a du pouvoir dans ta parole. Il donne un ordre et le soleil s’arrête. Il commande et les étoiles apparaissent. Il donne un ordre et la mer se calme. Il commande et le vent cesse.

Le même Jésus qui donne l’ordre donne aussi le pouvoir pour que l’ordre soit accompli. Jésus a dit à l’homme à la main sèche, dans la synagogue de Capharnaüm, d’étendre sa main, et la main a été immédiatement guérie. Jésus a donné l’ordre à Lazare de quitter le tombeau et la mort a relâché l’emprise de Lazare et il a été ressuscité. Aujourd’hui, de la même manière, Jésus vous ordonne :

« Lève-toi… et marche. »

Troisièmement, un merveilleux remède. Immédiatement, l’homme fut guéri et, prenant son lit, il se mit à marcher. La guérison n’était pas par le crédit ou les doses homéopathiques. La guérison a été immédiate, complète et complète.

Les muscles atrophiés sont tonifiés. Les articulations raidies ont été revigorées. Le corps maigre a été enlevé. Et l’homme qui s’était prosterné, s’abandonnant à son malheur, quitte la Maison de la Miséricorde, pour une fête au temple.

Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Ce qu’il a fait, il continue de le faire. Aujourd’hui, vous aussi pouvez abandonner les haillons d’une vie marquée par le désespoir. La question de Jésus résonne à ses oreilles :

« Veux-tu être guéri ?