23 avril 2023 – https://www.fdesouche.com/ –Koba
Un enfant sur cinq est confronté au sexisme *. Voici comment les sensibiliser dès le plus jeune âge.
Cultiver l’amitié mixte
«C’est ton petit fiancé ?» «Oh, il a une amoureuse !» Dès la crèche, les parents s’extasient sur les soi-disant «petits couples».
Mais si nous érotisons leurs relations, nous créons d’emblée une norme hétérosexuelle qui entache les relations homme-femme… On peut être simplement amis – et plus tard, collègues.
Halte au «body negative»
«Elle est jolie.» «Elle est ronde…» À force de juger les femmes sur leur physique, on leur fait croire qu’une fille est d’abord un corps.
En outre, on crée des complexes chez les filles, pour qui la mauvaise image de soi a des répercussions sur l’estime de soi.
Lutter contre le boyspreading ( Note : traduit ça donne se préparer à être un garçon, ce qu’ils sont)
Dès la maternelle, les garçons envahissent la cour de récréation. Aidons nos filles à prendre leur place dans l’espace public, à faire du foot, des courses d’orientation.
Suggérons à nos fils d’intégrer des filles dans leurs équipes.
Encourager nos fils à investir le «féminin»
Ça débute par la couleur rose, ça se poursuit par les jeux (poupée, dînette…) et enfin par une vraie discussion sur les métiers du care et de la petite enfance.
Un « impensé » aux yeux de la sociologue du masculin, Christine Castelain Meunier. Rappelons que le nombre d’hommes en crèche est inférieur à 2 %.
Oui… au non
Le consentement n’est pas uniquement lié à la sexualité. Respectons leurs désirs. Pas envie de faire un bisou ? Plus faim à table ? On n’insiste pas, et on valide leurs choix sans pour autant les rendre mal élevés.
Dégenrer les émotions
Luttons contre l’idée fausse que les filles sont plus émotives ! Plus nous permettrons aux garçons d’identifier et d’exprimer leurs émotions (tristesse, panique, joie, gratitude…), moins nous en ferons des machos.
Et luttons contre le réflexe piège d’attribuer plus souvent la colère aux garçons et la tristesse aux filles.
Colette : Grand thème du monde d’aujourd’hui, déconstruire. Ils veulent tout déconstruire, et bien sûr dans leurs cerveaux malades, ça passe par détourner un garçon de ce qu’il est, un mâle pour le rendre féminin.
C’est une grave et grande question sociétale pour notre siècle, qui envahit toutes les couches de cette société.
Ne pas apprendre à un enfant, qu’on reste à table, tant que le repas n’est pas terminé, ça s’appelle l’éduquer, que dire bonjour ou au revoir est un signe de politesse. On voit aujourd’hui ce que donne le « interdit d’interdire » de 1968 ! On peut respecter le désir d’un enfant, tout en l’éduquant convenablement.
Je sais que l’on ne peut plus le dire, mais dans le foyer, ce n’est pas l’enfant qui commande, ce sont les parents, les enfants doivent obéir. Et même si ils font savoir leur désaccord, on doit les apprendre à le faire dans le respect.