17 ja janvier 2023 – https://www.fdesouche.com/
L’article de la CAF dénoncé par 80 professionnels de santé, intellectuels et universitaires dans une tribune.
Tribune collective. Dans une page intitulée « Mon enfant est transgenre. Comment bien l’accompagner ? », la CAF relaie les présupposés de la théorie du genre.
Dans une lettre ouverte au ministre de la Santé, les 80 signataires, professionnels de santé, intellectuels, universitaires, parmi lesquels Élisabeth Badinter, Jean-François Braunstein, Caroline Eliacheff et Céline Masson, demandent à François Braun de faire cesser cette désinformation.
Nous tenons à alerter M. le ministre de la Santé, François Braun, de la diffusion par un organisme dont il a la tutelle – la Caisse nationale d’allocations familiales – d’un texte dont la subjectivité et la dangerosité nous ont interpellés.
La page du magazine Vies des familles du site internet caf.fr intitulée « Mon enfant est transgenre. Comment bien l’accompagner ? » , mise en ligne le 25 janvier 2023, présente la théorie de l’affirmation du genre comme un fait avéré.
Or, non seulement cette théorie ne repose sur aucun fondement scientifique, mais en outre elle rejette une donnée biologique, scientifique, incontestable : l’espèce humaine est constituée de deux sexes, mâle et femelle, et de deux genres, le féminin et le masculin. À ce titre, la phrase du premier paragraphe « Et le genre n’a rien à voir avec la sexualité » ne peut que laisser perplexe. Avec quoi le genre aurait-il à voir, alors ?
Par des allégations mensongères, ces « influenceurs » induisent des enfants et des adolescents fragiles à s’engager dans de longues et coûteuses thérapies physiologiquement et psychologiquement invalidantes. Et irréversibles.
Plusieurs des médecins signataires de cette tribune ont en revanche eu la désagréable surprise de recevoir une convocation émise par les conseils départementaux de l’Ordre des médecins. Ceux-ci ont en effet été saisis d’une plainte déposée par l’association OUTrans, un collectif qui milite pour les droits des personnes trans (et dont la coprésidente est largement citée par l’article de la CAF).
La plainte déposée par OUTrans accuse notamment ces médecins signataires de «désinformation médicale» et de «charlatanisme». Le détail de la plainte, consultée par Le Figaro, fait notamment valoir que,
«s’agissant de l’approche affirmative de genre, il est faux et grave de dire qu’elle ne repose sur aucun fondement scientifique»,
au motif selon OUTrans qu’une «association mondiale des professionnels de la santé transgenre» ont émis des recommandations de bonnes pratiques, qui font «consensus»… au sein seulement de l’ONG.
«On croit rêver, commente de son côté la pédopsychiatre Caroline Eliacheff, signataire également de la tribune du Figaro, quand on voit certains éminents confrères comme le Pr Didier Sicard, ancien président du comité d’éthique, accusé de charlatanisme !»
De son côté, l’association Juristes pour l’enfance a adressé à la CAF deux courriers recommandés pour demander le retrait de l’article.
Après avoir été interpellée par de nombreux intellectuels et professionnels de santé, la Caisse d’allocations familiales (CAF) a finalement changé (discrètement) son fusil d’épaule, sur la question des enfants transgenre.
Colette : Jusque dans les services publics, on retrouve ces pensées du genre.
Notre administration devrait être neutre quand à ces problèmes et laisser les professionnels avec les parents s’en occuper.
De quel droit affirmer le bien-fondé de la théorie du genre, écrit par un bureaucrate de la CAF et influencer les parents et par ricochet les enfants ?