16 juin 2022 – perubu – https://www.fdesouche.com
Anthony, 17 ans, a été placé dans un camping par l’Aide Sociale à l’Enfance. Deux semaines après, il est retrouvé mort, nu, dans un champ.
Avant sa disparition, Anthony avait fait part de ses craintes à son ex-famille d’accueil, à laquelle il est resté très attaché. Selon elle, Anthony s’était plaint de la circulation de drogue au camping de Lugny et il avait peur d’y retourner.
Le « camping ».




Une enquête pour « homicide involontaire » va tenter de déterminer les responsabilités de l’ASE qui ont pu mener à la disparition d’Anthony. Comme lui, ils sont nombreux à souffrir d’un tel placement dans des hôtels ou des campings.
Cette situation arrange tout le monde : le département, qui fait des économies pour une chambre en camping quand la place en foyer lui en coûte plus; l’hôtelier, qui s’assure une rente permanente avec un taux de remplissage maximal pour des prestations médiocres.
Pourtant, l’hébergement en hôtel ou en camping d’enfants placés à l’ASE est dangereux : faible contrôle de la qualité des lieux d’accueil, promiscuité dans les chambres, isolement, surveillance insuffisante, proximité de lieux de trafic de stupéfiants, de prostitution, etc.
On pourrait se demander si la mort d’Anthony aurait pu être évitée. Surement, si des familles d’accueil avaient été recruté en nombre suffisant.
En France, trop d’enfants placés meurent dans ces structures. L’Aide Sociale à l’Enfance compte ses sous, nous nos morts.
Ni mot de condoléances ni fleurs ni message. Anthony, 17 ans, est mort dans l’indifférence de l’association Concept Ressource, où il avait été placé par l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Le mineur au visage d’ange qui était confié à l’ASE depuis l’âge de 4 ans a disparu le matin de la Saint-Sylvestre 2021 du camping les Voiles de Lugny, près de Mâcon (Saône-et-Loire), l’un des sites d’accueil de l’association dans lequel il était placé depuis septembre 2021.
Le site accueillait également des jeunes avec un casier judiciaire. Le procureur émet l’idée d’une victime atteinte de troubles psychologiques car l’autopsie du corps révèle la trace d’un traitement médicamenteux.Une enquête préliminaire ouverte pour homicide involontaire au tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône.
Colette : Ben voyons ! Une victime avec des troubles psychologiques, c’est la grande mode chez les procureurs, les préfets, les juges. Même malade, devait-il mourir de cette façon, Mr le procureur ???
Comment un camping peut-t-il accueillir des garçons comme Anthony Lambert et des jeunes avec un casier judiciaire ? Possède-t-il la double homologation ? Comment un jeune de l’aide sociale à l’enfance a-t-il pu échapper à la sécurité des vigiles ?
Son corps a été découvert dans un champ, dénudé, dix jours plus tard, près du village de Montbellet, à moins de 6 kilomètres du lieu de sa disparition. Anthony aurait eu 18 ans le 10 avril.
Un drame comme conséquence d’une série de dysfonctionnements et symbole de la faillite d’un système.
Colette : Je rajoute d’un pays en déliquescence, la dégénérescence de La France est en marche, l’État et ses services ne connaissent plus les priorités et nous en arrivons à ces drames.