5 mai 2022 – https://rebootinfo.net/ – Nicolas

Suspendue en septembre 2021 pour refus de se faire vacciner, cette infirmière diplômée est convoquée par la gendarmerie 8 mois plus tard. Délation de l’Ordre qui harcèle les « non vax »?

Il avait promis « d’emmerder » les non-vaccinés et il tient sa promesse, serrant un peu plus la vis d’une profession médicale déjà largement sous influence, même si les médias le nient : comme à leur habitude, circulez, y’a rien à voir !

Mais justement, il y a tout à voir. Ils sont 130 000 environ ces personnels de santé qui ont fait le choix de ne pas participer à l’expérience de l’injection collective. Et parmi eux une infirmière, que nous appellerons « Stéphanie » pour qu’elle n’ait pas d’ennuis supplémentaires vue l’ambiance « Stasi » qui règne dans notre France en « décomposition ».

Une obligation légale passée en force

Stéphanie était en congé sabbatique en 2018, moment où le décret obligeant sa profession à adhérer à l’Ordre nationale des Infirmiers (ONI) paraissait. Ce n’était donc pas une réticence mais bien un aléas du à sa situation personnelle qui l’a mise en infraction. « Comme 70% de mes collègues du Service public » à l’époque, précise-t-elle. Des chiffres de 2014 montrent qu’en effet, seulement 30% adhéraient à l’ONI.

Pour certains syndicats, l’obligation d adhérer à « l’honni » un Ordre national qui ne remettait pas en cause un barème de tarifs plancher, entérinait une situation qui faisait des infirmiers français les plus mal payés de l’OCDE. 3 ans plus tard, leurs salaires revalorisés de 200 euros en moyenne, ils sont 140 000 de plus à avoir rejoint l’Ordre. Un chiffre ridiculement faible : seulement 55% de l’effectif total satisferait à l’obligation légale.

Un harcèlement ciblé ?

Comment expliquer dès lors que des Infirmières Diplômées d’État (IDE) se retrouvent subitement convoquées pour des auditions de police ou de gendarmerie qui ennuient autant les enquêteurs que les IDE ?

C’est là que les témoignages de terrain revêtent toute leur importance : il s’agirait d’un ciblage des soignants non vaccinés. Déjà frappés par une sanction épouvantable qui les avait jetés à la rue sans aucune pitié, ils font maintenant l’objet par leur Ordre d’une « chasse aux sorcières ». Dans quel but, puisqu’ils sont déjà à terre ? Pour terroriser les autres, ceux qui dans la confusion générale se sont fait injecter le fameux vaccin « lavabo » ?

Traitée comme une délinquante

Stéphanie, suspendue sans solde ni ,indemnités, est relativement « privilégiée » puisque son mari travaille et qu’elle a ainsi plus de temps pour s’occuper de leurs enfants. La convocation de cette semaine a rouvert une blessure douloureuse. Elle raconte :

« Durant 90 minutes, j’ai été auditionnée sur les raisons pour lesquelles je n’étais pas inscrite à l’ONI. Le gendarme a ensuite pris mes empreintes et fait des photos, comme si j’étais une délinquante. C’est un délit passible de poursuites qui me vaut maintenant d’avoir un casier judiciaire ».

Pourquoi elle justement, alors que la moitié de ses collègues serait en infraction ? Sous le choc, elle a appelé des amies qui ont, comme elle, refusé l’injection expérimentale. Puis un coup de fil d’un gradé de la gendarmerie (non vacciné également, c’est un comble) a confirmé ses doutes : ces « auditions libres » sont faites « sur signalement » de l’Ordre et c’est le refus d’être vaccinée qui est en cause, au mépris de la Loi Kouchner sur le consentement éclairé.

Stéphanie conclut : « Une amie IDE a été convoquée voici 15 jours et la policière lui a dit que le Parquet avait gardé son dossier de côté ‘avec les autres’ ».

Il flotte comme un air rance de soviétisation du système de santé – système dans lequel nos concitoyens ont de moins en moins confiance. Et ce n’est pas en leur tordant le bras que les choses vont s’améliorer…