2 mai 2022 – article de https://www.europe-israel.org/

Colette : Voilà la France d’aujourd’hui : Qu’avons-nous fait pour en arriver là ou plutôt que n’as -t’on pas fait pour en arriver là ?

Antisionisme radical: le Conseil d’État invalide scandaleusement la décision du Ministère de l’Intérieur de dissoudre deux associations anti-israéliennes incitant à la haine et à la provocation d’actes terroristes

Le ministère de l’Intérieur accusait les collectifs Palestine Vaincra et Comité Action Palestine d’”appel à la haine, à la discrimination, à la violence” et de “provocation à des actes terroristes”. Ils pourront continuer leurs activités sur le sol français.

Dans l’actualité des lendemains d’élection présidentielle, la nouvelle est passée quasiment inaperçue : le Conseil d’État, statuant en référé, a invalidé vendredi 29 avril la décision du Ministère de l’Intérieur de dissoudre deux associations pro-palestiniennes radicales, le “Collectif Palestine Vaincra” et le “Comité Action Palestine”. Au-delà de son aspect purement judiciaire, cette décision illustre le double discours de la France au sujet du conflit israélo-arabe et de ses retombées en France.

Des suspicions d’« appel à la haine, à la discrimination, à la violence » et « provocation à des actes terroristes » selon l’Intérieur

C’était le 25 février dernier : à quelques heures du traditionnel dîner du CRIF, le ministre de l’Intérieur annonçait sa décision de dissoudre deux associations pro-palestiniennes radicales, en raison de leurs appels “à la haine, à la discrimination et à la violence” et de leur soutien affiché à des actes terroristes. Un rapide coup d’œil sur le site Internet du Collectif Palestine Vaincra permet de comprendre que la décision du ministre Darmanin était pleinement justifiée sur le plan des faits.

Celui-ci affirme en effet soutenir “la lutte du peuple palestinien contre le sionisme, l’impérialisme et les régimes réactionnaires arabes…. »