12 mars 2010 : Par Michel Janva : https://www.lesalonbeige.fr
Colette : J’ai trouvé cet article passé de date, mais qui est toujours d’actualité. Et il dit tout haut ce que beaucoup n’oserait pas dire même tout bas, à cause de l’angélisme dont parle l’auteur. Nous entendions chez certains chrétiens ou certaines églises où nous passions, que « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », nous entendions et encore aujourd’hui, « que tous nous irons au paradis, tous nous serons sauvés », tout ça par angélisme, et comme le dit l’auteur ce n’est pas une preuve d’amour.
A lire, à relire à méditer pour nous aider dans nos prises de position, ce merveilleux passage biblique.
« Alors Naomi dit à Ruth : Voici, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne, comme ta belle-sœur. Mais Ruth répondit: Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi! Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu; où tu mourras je mourrai, et j’y serai enterrée. Que l’Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi! Naomi, la voyant décidée à aller avec elle, cessa ses instances. » . Ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu. » Ruth 1:15-18.
Oskar Freysinger, conseiller national suisse de l’UDC, initiateur de la votation suisse anti-minarets, a adressé à Alsace d’abord, le mouvement régionaliste conduit par Jacques Cordonnier aux élections régionales de dimanche, un message de soutien. Extraits :
« Permettez-moi, afin d’étayer votre combat pour votre liberté et vos racines, de partir d’une injonction de la Bible : « Aime ton prochain comme toi-même », dit le Seigneur. Ni plus, ni moins, comme toi-même ! Cette phrase, si simple d’apparence, est bien la plus difficile d’application qui soit.
Car comment voulez-vous aimer l’autre si vous ne vous aimez pas vous-mêmes ? […]
« Aime ton prochain comme toi-même ! » dit le Seigneur. Mais se peut-il que certains soient plus prochains que d’autres ? Que les prochains venus de loin soient plus frères que les proches dont on s’est peu à peu éloigné ? Car enfin, le fait de fermer les yeux sur les abus du prochain venu de loin que l’on attire par le grand aspirateur d’amour qui nous tient lieu de conscience n’est-il pas en même temps un signe de manque d’amour pour le prochain tout proche qui va souffrir de ces mêmes abus ? […]
« Aime ton prochain comme toi-même », dit le Seigneur. Et encore : « J’avais faim, et tu m’as nourri ! J’avais soif, et tu m’as donné à boire ! J’avais froid et tu m’as donné un toit ! »
Cela est juste et cela doit être à jamais la ligne de conduite de tout bon chrétien.
Mais le seigneur n’a jamais dit : « J’avais besoin de pouvoir, et tu m’as donné des armes ! Je n’avais qu’une femme, tu m’en as donné deux autres ! J’avais besoin d’argent, tu m’as trouvé des clients pour ma drogue, je n’avais qu’un misérable clocher, tu m’as donné une forêt de minarets ! »
Frères chrétiens, je veux bien aimer mon prochain, même le criminel le plus endurci, pour peu que l’amour sincère que je lui porte ne signifie pas l’humiliation, la désolation et le désespoir pour d’autres prochains qui méritent également mon amour.
L’angélisme n’est pas une preuve d’amour, mais un signe d’indifférence, une sorte de bave amoureuse universelle bien commode mais déconnectée de toute responsabilité réelle.
Celui qui aime doit être exigeant et ferme, non pas envers l’autre dans son essence humaine, qui doit être acceptée telle quelle, mais envers son comportement. Car tolérer l’intolérable, c’est regarder sans voir, c’est aimer sans vouloir connaître, donc ne pas aimer du tout.
Aimer l’imam, c’est le forcer à respecter la culture qui l’accueille, c’est le contraindre à aimer ceux qu’il a qualifiés de chiens d’infidèles, c’est l’obliger à reconnaître comme son égale la femme à ses côtés qui donne vie et espoir au futur ! […]
Colette : En Israël : On ne devait pas opprimer un étranger, mais il fallait qu’il respecte, les lois, les préceptes de Dieu, qu’il respecte le pays qui l’accueillait et les habitants, qu’il soit soumis, comme n’importe quel habitant aux autorités du pays.
Évidemment, on va me rétorquer que le Christ nous invite, lorsqu’on nous frappe sur une joue, à tendre l’autre joue. C’est un sage conseil que j’ai déjà eu l’occasion d’appliquer avec succès.
Mais pour pouvoir tendre l’autre joue, il faut d’abord rester en vie.
Or, lorsqu’on vous tire une balle dans le front, quel autre front voulez-vous tendre ? […] Ah oui, vous aurez au moins gagné la vie éternelle et après vous et provoqué le déluge ici-bas, mais qu’importe puisque vous n’y serez plus.
C’est une option, j’en conviens, ce n’est cependant pas la mienne.
Car en ce qui me concerne, je considère que mes enfants, mes proches, mes concitoyens méritent mieux que ma deuxième joue tendue si je peux désarmer l’agresseur. […] «