21 janvier 2022 : https://www.epochtimes.fr/

Le roi Louis XVI a été guillotiné le 21 janvier 1793 sur la place de la future Concorde.

Pourtant il a été auteur de plusieurs services publics en avance sur son temps.

  • Il a créé le corps des pompiers et fonda l’école des Mines.
  • Fervent défenseur du savoir, il a financé sur ses propres fonds les expériences d’aérostation des frères Montgolfier,
  • Il a créé le Musée des Sciences et Techniques
  • Il finança l’adaptation du moteur à vapeur à la navigation.
  • Sa compassion pour les plus démunis mérite aussi d’être soulignée. Pour aider l’abbé de l’Epée dans son œuvre pour l’éducation des « Sourds-muets sans fortune » avec un langage par les signes. Le roi versa une pension de 6000 livres de ses fonds propres.
  • Il a aidé également l’école de Valentin Hauÿ pour les aveugles
  • Il découragea les prêts à taux abusifs en créant un mont-de-piété à Paris, pour venir en aide aux petites gens.
  • Le roi a aussi fondé un hôpital pour les enfants atteints de maladies contagieuses, aujourd’hui appelé Hôpital des Enfants-Malades.
  • Il a également œuvré à réduire la charge fiscale pesant sur ses citoyens en les dispensant du « droit de joyeux avènement », un impôt perçu à chaque changement de règne.
  • Il fit abolir le servage dans le domaine royal et le droit de suite qui permettait aux seigneurs de prendre les biens des serfs s’ils mourraient ou s’ils quittaient leur domaine.
  • Il donna aux femmes mariées le droit de toucher elles-mêmes leurs pensions sans l’autorisation de leur mari ou tuteur.
  • Il mit aussi fin à la torture lors des interrogatoires.

Et ce n’est qu’une partie des services que le roi Louis XVI rendit à la France.

Malgré tout, le dernier roi de France fut humilié et décapité par le gouvernement révolutionnaire de Paris. De ce mouvement révolutionnaire naîtra la Commune de Paris puis l’idéologie politique du communisme qui se répandit ensuite dans le monde entier. Cette idéologie est devenu « le système politique le plus destructeur de l’histoire de l’humanité » causant la mort de plus de 100 millions de personnes de mort non naturelle au cours du XXe siècle.

Quelques semaines avant sa condamnation à mort, il rédigeait son testament dans la prison du Temple où il était enfermé.

« Français, je meurs innocent; je pardonne à mes ennemis; je prie Dieu que mon sang ne retombe pas sur la France… »

« Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du fils et du Saint Esprit. Aujourd’hui vingt-cinquième de décembre mil sept cent quatre vingt douze. Moi, Louis, XVI ème du nom, Roi de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille. De plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m’adresser. Je déclare ici en sa présence, mes dernières volontés et mes sentiments.

Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, et je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.

Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés, j’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique.

Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Église Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur.

Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique, pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.

Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne), ou à ceux à qui j’aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.

Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.

Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m’ont fait beaucoup de mal.

Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma sœur, mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être.

Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.

Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Éternité.

Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.

Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.

Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.

Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve.

Qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement, étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.

Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi.

Je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées, qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent, dans les moment de troubles et d’effervescence, on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.

Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. J’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.

Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.

Louis »

Colette : C’était un fervent croyant, un fervent catholique. Et il demandait que son sang ne retombe pas sur la France, malheureusement, ce sang versé est retombé sur notre pays et aujourd’hui je crois que nous payons encore ce meurtre et celui de sa famille devant Dieu.