Image par Herbert Aust de Pixabay
29 nov. 2021, https://francais.rt.com/
Colette : L’information que vous pouvez lire ci-dessous a bien été évoquée au Parlement Européen, mais hier le 2/12, il est rassurant de lire que grâce à la réaction indignée de milliers de personnes non seulement en Italie, mais aussi ailleurs en Europe, l’UE a rétropédalé (pour la deuxième fois) face à des initiatives visant à effacer la fête de Noël et les prénoms chrétiens de Marie et de Jean.
Il s’agit d’un petit pas – mais significatif – pour empêcher l’UE, au nom du politiquement correct, d’effacer nos traditions et notre identité européenne. Gageons qu’ils recommenceront l’année prochaine et qu’ils souhaiteront que le sujet soit détourné, invisible aux yeux du public, au profit d’une autre actualité
Matteo Renzi sur Twitter : «C’est bien. C’était un document absurde et erroné. Une communauté n’a pas peur de ses racines. Et l’identité culturelle est une valeur, pas une menace.»
Que l’on croit ou non à Noël, qu’on le fête ou pas, il est dangereux de déchristianiser la France. Mais qu’attendre de ces progressistes !!!!!
Au delà de nos convictions sur le jour de naissance de Jésus, sur le fait que le jour du 25 décembre ait été choisi par un empereur romain, sur le fait que cette fête est devenu à bien des égards une fête païenne et commerciale, mais si on peut rappeler que le cadeau fait au monde dans une crèche il y a plus de 2000 ans a été JESUS, si certains peuvent s’interroger sur ce jour et que nous puissions leur parler du Sauveur, gardons ce jour, pour rappeler ses origines qui pour certains restent chrétiennes ou judéo-chrétiennes.
Dans une information révélée le 28 novembre par le quotidien italien Il Giornale, une note interne de la Commission européenne recommanderait de bannir toute référence religieuse à Noël et plus généralement toute expression jugée non-inclusive.
Une note interne de la Commission européenne révélée par le quotidien italien de droite Il Giornale le 28 novembre comprendrait diverses recommandations dans le but de «refléter la diversité» et de lutter contre «les stéréotypes profondément ancrés dans les comportements individuels et collectifs».
L’information a par la suite été relayée par Valeurs Actuelles le 29 novembre.
« Se ce lo avessero raccontato e non lo avessimo letto nero su bianco in una comunicazione ufficiale della Commissione europea, non ci avremmo creduto perché i contenuti delle nuove linee guida per una « comunicazione inclusiva » hanno dell’incredibile https://t.co/xr8ekK4Lvb— ilGiornale (@ilgiornale) November 28, 2021 »
Traduction :
« S’ils nous en avaient parlé et que nous ne l’avions pas lu en noir sur blanc dans une communication officielle de la Commission européenne, nous ne l’aurions pas cru car le contenu des nouvelles lignes directrices pour une « communication inclusive » est incroyable https : //t.co/xr8ekK4Lvb— ilGiornale (@ilgiornale) 28 novembre 2021 «
Intitulé #UnionOfEquality. European Commission Guidelines for Inclusive Communication, le texte est censé servir d’appui à la communication interne et externe de la Commission européenne.
Il a été lancé par Helena Dalli, commissaire pour l’Egalité.
«Nous devons toujours faire preuve d’une communication inclusive, garantissant ainsi que tout le monde soit valorisé et reconnu dans tout notre matériel indépendamment du sexe, de la race ou origine ethnique, religion ou croyance, handicap, d’âge ou d’orientation sexuelle», conseillerait la note.
Une série de règles serait ainsi prévue afin que la Commission européenne puisse mettre ces recommandations en œuvre. Bannies ainsi les expressions comme «Miss» ou «Mrs» sans l’accord du destinataire, les termes genrés comme «workmen» («ouvrier» en anglais), ou même «Mesdames, messieurs» en préambule d’une réunion ou d’une conférence.
Un tableau listerait même, toujours selon Il Giornale, avec précision les termes et précautions à employer selon certaines catégories bien spécifiques. La rigueur du texte a même poussé les rédacteurs à affirmer qu’il serait bon d’interdire «la colonisation de Mars» au profit de… «envoyer des humains sur Mars».
La Commission européenne à la chasse à Noël ?
C’est toutefois les recommandations faisant référence à Noël qui ont retenu l’attention de plusieurs figures politiques italiennes du centre-droit.
La note suggérerait ainsi de ne pas dire «la période de Noël peut être stressante», mais «la période des vacances peut être stressante ». Elle encourage aussi fortement à remplacer systématiquement les prénoms d’origine chrétienne par des équivalents plus cosmopolites. En lieu et place de «Marie et Jean sont un couple international», le texte estime ainsi préférable d’employer : «Malika et Jules sont un couple international».
Autant d’éléments qui ont fait vivement réagir Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia, parti nationaliste), qui a posté un message sur Facebook fustigeant le contenu de la note.
«La Commission européenne, dans un document interne, considère que Noël n’est pas très « inclusif ».
Les noms de Marie et Jean ont également été visés. La raison ? Ils pourraient être « offensants » pour les non-chrétiens.
Au nom d’une idéologie aveugle, la culture d’un peuple est supprimée. Notre histoire et notre identité ne sont pas effacées, elles sont respectées», a-t-elle publié.