20 Juillet 2021 – www.europe-israel.org

Contacté par Valeurs actuelles, l’Élysée assume la remise ce lundi des insignes de commandeur de la Légion d’honneur au révérend antisémite sulfureux, « une voix forte et un leader respecté du Parti démocrate », dixit un conseiller du président. Ses sorties antisémites et ses relations ambiguës ont régulièrement suscité la polémique.

Âgé de 79 ans, le révérend Jesse Jackson est très proche de plusieurs antisémites notoires, dont le leader extrémiste antijuif afro-américain Louis Farrakhan.

Emmanuel Macron a remis, ce lundi 19 juillet, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur au révérend Jesse Jackson, « défenseur infatigable » de la communauté noire américaine et des valeurs de « justice et de diversité »« Les valeurs pour lesquelles vous vous êtes battu sont les mêmes que celles de la République française », a déclaré le chef de l’Etat. « Vous êtes notre frère », a poursuivi le président, en lui remettant, avec « une grande joie », la plus haute distinction nationale, saluant l’engagement « corps et âme » du pasteur baptiste pour « les droits civiques » et ses deux campagnes présidentielles « pleines de panache », voyant en lui « un ami particulier de la France ».

Vendredi, l’Elysée avait déjà loué dans un communiqué dithyrambique l’« action, reposant sur la force de l’argument, sur le rejet de toute forme de racisme et d’exclusion » de Jesse Jackson, qui « n’a cessé de militer pour la paix, la justice et la fraternité ». Compagnon de route de Martin Luther King dans les années 60, le révérend afro-américain de 79 ans traîne pourtant derrière lui une réputation sulfureuse.

Car derrière son image consensuelle entretenue par les médias, Jesse Jackson est un prêcheur haineux et radical qui tient des propos incendiaires contre son pays, les blancs et les juifs, un menteur pathologique qui pratique le chantage économique au racisme en rackettant des entreprises sous couvert de lutte antiraciste, un militant d’extrême gauche allié au camp démocrate qui soutient des autocrates.

Dès ses premières années au sein du mouvement pour les droits civiques et alors qu’il est serveur à l’hôtel Jack Tar dans sa ville natale de Greenville, en Caroline du Sud, Jackson a l’habitude de cracher dans la nourriture de ses clients blancs qui lui refusent un pourboire avant d’apporter leur soupe ou leur salade, « parce que cela m’apportait une satisfaction psychologique », a-t-il expliqué. Il « regardait avec plaisir les blancs manger ses mollards comme si c’était, disons, de l’huile et du vinaigre », décrit le New York Times, en 1972.

  • En 1984, le révérend Jesse Jackson avait provoqué la colère et l’indignation de la communauté juive après avoir employé des termes antisémites lors d’une interview.
  • En 2006, M. Jackson s’était rendu au Liban pour soutenir les attaques du Hezbollah contre Israël. Une visite au cours de laquelle il avait rencontré les antisémites Dieudonné et Thierry Meyssan.
  • En 2008, M. Jackson espérait que l’élection de Barack Obama mettrait fin à l’influence des “sionistes qui ont contrôlé la politique américaine pendant des générations”.
  • En 1979, Jackson loue l’OLP, l’organisation terroriste palestinienne, et embrasse son chef Yasser Arafat, « un vrai héros » de la résistance à Israël et à son Premier ministre « terroriste » Menahem Begin ….
  • Et en 1982, il regrette que les démocrates soient « pervertis par une réaction […] envers l’élément juif à l’intérieur du parti », représenté par « une forme glorifiée de corruption, de soutien financier et de faillite morale ».
  • En juin 1984, la campagne du révérend désavoue ainsi les dires « répréhensibles et moralement indéfendables » du leader de la NOI, qui a décrit la création d’Israël comme un « acte hors-la-loi » et appelé les nations qui ont aidé à fonder et soutiennent l’Etat hébreu des « criminels aux yeux de Dieu Tout-Puissant », précisant toutefois dans un mensonge que Farrakhan « ne fait pas partie de notre campagne ». Rien, en revanche, sur ses propos vomissant le judaïsme, « sale religion » qui « mérite d’être condamnée ».
  • En 1986, candidat à la primaire démocrate pour l’élection présidentielle, Jesse Jackson franchit un pas supplémentaire dans l’ignominie. Il fréquente et pose avec son « frère » Louis Farrakhan, l’influent leader raciste et antisémite de la Nation de l’islam (NOI), qui soutient la campagne de son « champion » et « ami », participe à ses meetings, prie pour lui et ose même le comparer à Jésus. A l’époque, les forces paramilitaires de l’organisation musulmane, suprémaciste et séparatiste noire, servent aussi de gardes du corps à Jackson

« décoré par Macron à l’Élysée ce lundi, le pasteur racialiste et antisémite Jackson est aussi un grand admirateur de Stokely Carmichael, ex-leader raciste et antisémite du Black Panther Party pour qui Hitler était un « génie » »— Amaury Brelet (@AmauryBrelet) July 19, 2021

Colette : Lire l’article complet sur europe-isarel.org avec tous les propos racistes anti-blancs, antisémites et qui OSE parler de Dieu. Honte, honte à ce monsieur qui n »est ni un frère ni un croyant ni un chrétien, qui se permet de comparer un antisémite à note Seigneur Jésus, Christ ne peut donner son nom à ce genre de personne. Et encore une fois quel manque de tact, de clairvoyance ou tout simplement l’acte d’un homme (E. Macron) antisémite.