25/02/2021 – Évangéliques info et Le figaro

Colette : Véritable erreur, volonté de nuire ou tout simplement mention de ce qu’ils croient justes mais attendent, un autre temps, d’autres moments, pour le dire haut et fort avec les conséquences qui suivront ?????

Dans le rapport je ne vois rien qui ressemble à des actes de chrétiens, disciples de Christ.

Dans une synthèse publiée le 25 février, la Miviludes a mentionné le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) en rapport avec les signalements pour suspicion de dérives sectaires. Avant d’annuler et modifier l’information.

Dans une synthèse de ses constats pour 2020 publiée le 25 février, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a mentionné le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) en rapport avec les signalements pour suspicion de dérives sectaires.

«Cette information totalement sans fondement a été annulée et modifiée dans la semaine après que le CNEF a pris contact avec le Bureau central des cultes et le conseiller « cultes et immigration » du ministre de l’Intérieur», indique l’organisation faitière des évangéliques de France sur FB. Le CNEF précise qu’une information sera envoyée par le ministère aux préfectures pour informer que le premier document a été annulé et remplacé.

Favorisées par la crise du Covid et les incertitudes qu’elle engendre, les dérives sectaires progressent en France, révélait un rapport remis à Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la citoyenneté, le 25 février.

Il n’est pas rare que des Eglises évangéliques «respectables» et qui ont pignon sur rue soient accusées d’être des sectes, par méconnaissance de la part de personnalités politiques ou de journalistes

Rapport remis à la ministre :

Les dérives sectaires progressent en France, favorisées par la crise du Covid et les incertitudes qu’elle engendre. C’est ce que révèle un rapport remis à la ministre déléguée chargée de la citoyenneté, ce jeudi 25 février.

Pour la première fois, experts, gendarmes et policiers ont établi une «cartographie» précise des dérives sectaires, rapporte Le Figaro. «Des groupes pseudo-religieux ou agissant sous couvert d’associations d’ordre artistique ou éducative se sont emparés de la thématique du Covid-19, mettant en avant des thérapies “parallèles”, et visant un public fragilisé par l’inquiétude et souvent la solitude», déclarent les analystes. Ainsi, le rapport cite en exemple l’interpellation d’un «ostéopathe déviant» prodiguant des «soins énergétique à distances», qui avait permis une «saisie d’avoirs criminels de plusieurs millions d’euros». Car, au-delà de la simple exploration des sectes comme «fait social», de leur contenu doctrinal et du «criblage» du gourou et de la sujétion de ses adeptes, la nouvelle stratégie de la Place Beauvau est de travailler le fléau sur le plan de «l’ordre public». Le rapport a été rédigé conjointement par le Service central du renseignement territorial (SCRT), par des services judiciaires spécialisés de police et de gendarmerie et par la Miviludes.

Selon les experts, la «défiance à l’égard de la vaccination» est entretenue dans ces cercles, ce qui constitue un «point de vigilance majeur dans le contexte actuel». Si l’essentiel des inquiétudes exprimées porte sur des propositions en matière de santé (conseils pour se prémunir de l’infection, remèdes miracles), le rapport note un regain d’activité des «courants apocalyptiques». Ces derniers verraient dans la pandémie un signe et une confirmation de l’imminence de la fin des temps. Les experts redoutent que la crise sanitaire, mais aussi sociale et économique n’ouvre la voie à une «crise existentielle». Celle-ci pouvant conduire certaines personnes à se rapprocher de groupes sectaires. 

Sur un plan géographique, les départements ruraux sont particulièrement touchés par le phénomène sectaire en raison de la désertification médicale. A cela s’ajoute une grande facilité à créer des communautés en marge de la société, dans un projet de «retour à la terre», soulignent les enquêteurs. Par ailleurs, le rapport pointe aussi une «banalisation des pratiques d’exorcisme qui peuvent être pour certaines extrêmement traumatisantes et dangereuse».