En Février 2019, je mettais en ligne un sujet sur l’avortement aux USA et ce que le Président Trump déclarait. Il blâmait les démocrates pour leur extrémisme en matière d’avortement : Les enfants à naître sont «faits à la sainte image de Dieu»

Le président Donald Trump a employé son discours sur l’état de l’Union pour affirmer le droit à la vie et dénoncer avec force les récentes actions et déclarations extrêmes des démocrates pro-avortement à New York et en Virginie.

« Il n’y a pas de plus grand contraste qu’entre la belle image d’une mère tenant son nourrisson que les démonstrations effrayantes que notre nation a vues ces jours-ci. Les législateurs de New York se sont réjouis de l’adoption d’une loi qui permettrait qu’un bébé fût arraché du ventre de sa mère quelques instants avant sa naissance », a déclaré le Président Trump

« Ce sont des bébés vivants, affectueux et beaux qui n’auront jamais la chance de partager leur amour et leurs rêves avec le monde. Et puis, il y a eu le cas du gouverneur de la Virginie qui a déclaré qu’il exécuterait un bébé après sa naissance ! », ajouta-t-il.

Le président Trump faisait référence à la vidéo qui est devenue virale la semaine dernière du délégué démocrate Kathy Tran admettant que son projet de loi visant à libéraliser les lois de Virginie sur l’avortement tardif autoriserait les avortements jusqu’au moment où une femme est sur le point d’accoucher.

Peu après le gouverneur démocrate Ralph Northam suggéra qu’un enfant né vivant [après un avortement] « serait ressuscité si c’était ce que la mère et la famille souhaitaient ». Il a affirmé plus tard qu’il ne faisait référence qu’à des cas tels qu’une « grossesse non viable » ou des « anomalies fœtales graves ».

Lors de ce discours, aucun démocrate n’a applaudi le président; oui tous les représentants de ce parti sont favorables à la culture de l’infanticide…

Aujourd’hui janvier 2021 Joe Biden revient sur ces positions pro-vie.

À la veille de la mobilisation annuelle des anti avortement, Joe Biden annonce jeudi le retour des aides américaines aux associations étrangères facilitant l’accès des femmes aux IVG, mais avance avec prudence sur ce terrain très sensible aux États-Unis.

Il a signé à la mi-journée un décret pour abolir la « politique de Mexico City » qui interdit aux États-Unis de financer toute ONG internationale dès qu’elle offre, ne serait-ce que des conseils sur l’avortement.

Cette règle a été instaurée par l’administration républicaine de Ronald Reagan. Annulée par chaque président démocrate et remise en vigueur par chaque républicain.

Elle a, selon un rapport gouvernemental, eu un impact sur 1300 projets internationaux en 2018 et forcé, cette année-là, les ONG à renoncer à plus de 150 millions de dollars.

L’avortement est légal aux États-Unis depuis une décision de la Cour suprême en 1973, mais divise encore fortement la population américaine, avec une opposition toujours très vive dans les milieux religieux.

Comme chaque année autour de la date anniversaire de cet arrêt historique, les opposants à l’avortement ont prévu de se faire entendre vendredi.

L’administration de Donald Trump avait décliné au niveau national la « politique de Mexico City », en imposant aux centres de planning familiaux de distinguer physiquement les consultations gynécologiques de celles liées à l’avortement, sous peine de perdre les fonds fédéraux. Un quart de ces structures avaient été pénalisées.

Le texte ne dit rien de « l’amendement Hyde », qui interdit d’utiliser des fonds fédéraux pour rembourser la plupart des avortements, bien que Joe Biden ait promis pendant sa campagne de l’abroger.

Malgré l’opposition du clergé aux IVG, Joe Biden qui se dit « fervent catholique » soutient ouvertement le droit des femmes à avorter.

Les associations de défense de ce droit sont donc extrêmement vigilantes pour la suite.

Mais les opposants à l’avortement, et leurs alliés républicains, font pression dans l’autre sens.

Le chef des républicains au Sénat Mitch McConnell a ainsi critiqué « le financement d’avortements à l’étranger avec de l’argent des contribuables », qui « piétine leur conscience » et va, selon lui, à l’encontre des promesses d’unité de Joe Biden

Son collègue Lindsey Graham a lui réintroduit un projet de loi pour empêcher les avortements à 20 semaines de grossesse (5 mois), aujourd’hui légaux aux États-Unis.

La France vient de rajouter 2 semaines aux 12 déjà en vigueur. Espérons qu’elle n’aura pas comme certains États américains, l’audace d’aller plus loin.