5 avril 2024 – Source : Guiame, Luana Novaes

À l’approche de Pessa’h, (traduit veut dire passer par dessus) qui sera célébrée en avril 2024, le pasteur Joël Engel souligne l’importance de comprendre le calendrier biblique et ses festivités.

Pessa’h , qui est le mot hébreu pour Pâque, est une célébration de sept jours (ou huit jours en dehors d’Israël) qui commémore la libération des Hébreux de l’esclavage dans l’Égypte ancienne. Cette année, la Pâque commence au coucher du soleil le lundi 22 avril et se termine au coucher du soleil le mardi 30 avril.

En plus de rappeler la libération du peuple juif de l’esclavage en Égypte, Engel rappelle que Pessa’h symbolise la libération spirituelle par Jésus-Christ.

« Jésus est l’Agneau pascal définitif et pourvu par Dieu pour le salut des hommes, comme prophétisé tout au long de l’Ancien Testament, depuis la chute de l’homme », souligne-t-il.

« Toutes les fêtes de Pâque précédant la mort de Jésus-Christ avaient pour but de souligner le temps prophétique de Dieu. Dans la personne de Jésus-Christ, cette fête a eu son accomplissement maximum, sur la croix, où était gravée la note de notre dette envers Dieu», ajoute le pasteur.

Pourquoi célébrer des fêtes bibliques ?

Colette : On parle de fêtes en l’honneur de l’Éternel, nulle part dans la bible il est parlé de fêtes juives, pour ceux qui sont coincés avec les fêtes de la Bible, attention aux théologiens des premiers siècles où on pouvait trouver un relent d’antisémitisme (où la peur que les chrétiens judaïsent), à l’égard des célébrations des fêtes en l’honneur de l’Éternel et qu’ils appelaient fêtes juives. Mais ce qui est intéressant, c’est que historiquement, 3 siècles après Jésus, les chrétiens fêtaient les fêtes de l’Éternel et que notre Seigneur les pratiquaient.

Selon Engel, les festivités du calendrier juif revêtent une signification particulière pour ceux qui suivent la parole de Dieu. « Ces célébrations représentent des moments opportuns pour des rencontres profondes avec l’Éternel », explique le pasteur.

Le pasteur souligne la différence entre le calendrier grégorien, actuellement utilisé, et le calendrier biblique, qui est lunaire et suit les cycles établis par Dieu depuis la création.

« Le calendrier grégorien est un calendrier qui trouve ses origines dans l’Europe du XVe siècle, promulgué par le pape Grégoire XIII le 24 février 1582, en remplacement du calendrier julien, mis en œuvre par le dirigeant romain Jules César. Le calendrier grégorien est solaire, alors que le calendrier biblique est lunaire », explique-t-il.

Et il ajoute :

« Le calendrier traditionnel d’Israël s’inspire du récit de la création, qui proclame que le soleil et la lune ont été créés par Dieu pour aider à mesurer le temps et les saisons. Il est important que nous comprenions cela, car c’est seulement ainsi que nous pourrons comprendre les temps prophétiques de Dieu. »

Les fêtes bibliques et leur signification prophétique

Engel explique que « les fêtes bibliques sont des moments sacrés spéciaux, des jours saints selon le calendrier de Dieu ». Il souligne en outre que ce sont des moments déterminés par Dieu lui-même pour rencontrer l’humanité.

« Cela peut devenir évident quand on réalise que dans les principales fêtes bibliques, c’étaient précisément les dates choisies pour que Dieu rencontre l’homme. Lors de la fête de Pâque, Dieu nous a rencontré. Lors de la fête de la Pentecôte, Dieu nous a rencontrés », souligne-t-il.

Le pasteur souligne également que toutes ces fêtes bibliques sont centrées sur la personne de Jésus-Christ – le Christ lui-même a observé ces fêtes avec ses disciples.

« Avec cela, nous avons la preuve que le calendrier de Dieu est censé être prophétique, car ses fêtes sont figuratives, ombres de ce qui se passerait à travers Jésus-Christ », déclare-t-il.

Enfin, Engel souligne :

« Toutes les fêtes de l’Éternel doivent être observées comme des temps prophétiques, des moments établis par Dieu pour rencontrer l’homme. »

Colette : Se souvenir et pratiquer les fêtes en l’honneur de l’Éternel, n’a rien de méprisant, d’anormal ou de judaïsant. Seulement ne les pratiquons pas comme le fait le peuple Juif avec le rituel juif, qui lui attend toujours son Messie, alors que Jésus est venu.

Il faut également comprendre que ces fêtes révèlent le rôle central du Christ dans le processus du salut. Il est vital de saisir la véritable perspective que les jours saints bibliques nous offrent au sein du Nouveau Testament.

Cette optique mène à Jésus-Christ qui, assis à la droite du Père, représente le personnage principal du plan de salut de Dieu pour l’humanité. Ces fêtes appartiennent en premier lieu à Dieu le Père et à Jésus-Christ. Ce sont les fêtes de Dieu et elles sont directement liées au Christ et à Son Église aujourd’hui.

Que chacun fasse selon ses convictions et sa foi.

Romains 14/23 nous dit  » …….Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché. » dans la LSG et dans la BA  » ……….or, tout ce qui ne vient pas de la foi est péché. »