11 juin 2024 – Source : Guiame, Getúlio Cidade

Elle célèbre la haute saison des récoltes de blé, depuis l’arrivée des hommes en Terre Sainte, et est donc également connue sous le nom de Fête des récoltes.

Au coucher du soleil le 11 juin commence la fête de la Pentecôte ou fête des semaines ( Chavouot en hébreu), car elle a lieu sept semaines après Pâques, selon la Torah. Son jour exact est cinquante jours après le début du décompte du omer, qui commençait à Pâques (Lév. 23 : 15-16), d’où le nom grec Pentecôte qui signifie cinquantième.

C’était l’occasion pour Dieu d’initier, peu après la résurrection et l’ascension de Yeshua, une autre grande moisson : celle des âmes pour son Royaume.

Cette idée est véhiculée par Yeshua dans les Évangiles dans plusieurs passages. L’un des plus symboliques se trouve au chapitre 4 de Jean, dans la rencontre remarquable qu’il a eue avec la Samaritaine au puits de Jacob, après qu’une ville entière soit venue à sa rencontre pour entendre la Bonne Nouvelle, Il dit aux disciples de lever les yeux car les champs étaient blancs pour la moisson.

Il s’agit d’une référence à la Pentecôte, car la fête avait lieu au plus fort de la récolte du blé. Les champs blancs pour la moisson indiquent des âmes mûres pour la moisson du Royaume de Dieu. Yeshoua faisait mention d’une moisson prophétique qui avait commencé avec sa venue au monde. Une moisson qui a commencé avec Lui dans les Évangiles, qui a été transmise aux disciples lors de la première Pentecôte du Nouveau Testament et qui se poursuit aujourd’hui.

Un coeur

Lorsque l’on voit une récolte se faire dans un champ, la première chose qui attire l’attention est l’harmonie des moissonneurs. Ils s’entraident, unissant leurs efforts et travaillant dans un but commun. De même, il doit y avoir une unité dans la moisson du Royaume de Dieu. Sans cela, tout effort individuel isolé est inefficace.

C’est dans ce contexte que Jésus enseigne que la moisson est grande, mais que les moissonneurs sont peu nombreux ; que nous devons demander au Seigneur de la moisson d’envoyer davantage de moissonneurs

Ce n’est pas seulement la quantité qui est importante, mais l’unité, surtout pour suivre les ordres du propriétaire du champ afin de ne pas gaspiller de travail, de ne pas récolter là où quelqu’un le fait déjà.

il est dit que les enfants d’Israël sont arrivés dans le désert du Sinaï et qu’Israël y a campé devant la montagne. Le verbe pour « arrivé » et « campé » est le même, seule la conjugaison change. Les traductions hébraïques utilisent deux verbes probablement pour éviter toute ambiguïté et faciliter la compréhension.

Cependant, dans l’original, l’accent est mis sur la conjugaison. Ils « campèrent » dans le désert (3e personne du pluriel) et lui (Israël) « campa » devant le mont Sinaï (3e personne du singulier). Les sages ont enseigné que le fait que la deuxième conjugaison soit au singulier indique un très haut niveau d’unité parmi les Juifs, comme s’ils étaient tous un seul homme et un seul cœur. Ce niveau d’unité était nécessaire pour que la Torah puisse être transmise au peuple, marquant ainsi la première Pentecôte de l’histoire d’Israël.

Unité dans la récolte

Cette même exigence de cohésion était nécessaire pour que Yeshoua puisse tenir sa promesse d’envoyer le Consolateur, le Saint-Esprit, sur ses disciples, exactement le même jour que la fête de la Pentecôte, environ 1 300 ans après le Sinaï.

Nous savons qu’il n’y avait pas une telle cohésion parmi les disciples pendant que Yeshoua marchait parmi eux. Il y a plusieurs récits dans les Évangiles de ce manque d’unité, causé par l’orgueil de leur cœur. Cependant, la Passion, la mort et la résurrection du Seigneur ont produit du brisement et de l’humiliation chez les disciples, générant une grande transformation ultérieure dans leurs rencontres avec Yeshoua glorifié pendant le décompte du omer.

Le jour de la Fête, le chapitre épique 2 des Actes des Apôtres commence par faire écho à l’unité entre les disciples en disant qu’ils étaient tous rassemblés au même endroit. Il suffirait de dire qu’ils étaient réunis. Cela ressemble à un pléonasme, mais rien dans la Parole écrite n’est le fruit du hasard. Dieu veut renforcer l’idée qu’après tous les traumatismes et la restauration qu’ils ont traversés, ils étaient plus unis que jamais, dans l’obéissance à l’ordre de Yeshua de rester à Jérusalem pour être habillés d’en haut. C’est la même insistance que celle donnée dans Exode 19 : 2, lorsque le peuple attendait le don de la Torah au Sinaï comme un seul homme.

La dernière récolte

Cependant, cette unité s’est consolidée à l’époque des grandes tribulations et des persécutions des disciples. Il est à noter que la persécution de cette même Église, qui s’est déroulée lors de la première Pentecôte, après l’ascension, déclenchant une grande moisson, s’intensifie de nos jours.

Cependant, cela ne devrait pas surprendre ceux qui croient aux Saintes Écritures, car il a été prédit que ce serait le cas à la fin des temps dans laquelle nous nous trouvons.

L’esprit de l’antéchrist auquel nous avons déjà fait face s’élève contre tout ce qui s’appelle Dieu ou est objet d’adoration.

Une telle persécution sera permise par le Seigneur, comme elle l’a été dans le passé, et vise à unir son Église. Il y aura une unité comme jamais auparavant parmi tous ceux qui professent et suivent les commandements de Dieu. La même unité qui a fait attendre Israël au pied du Sinaï pour la Torah ; la même unité qui imprégnait les 120 disciples qui priaient ensemble au cénacle de la Pentecôte, en attendant la promesse du Consolateur.

Elle augmentera de plus en plus au milieu de l’obscurité dense qui s’accumule autour de nous, entraînant avec elle le même vent qui a ranimé les disciples de Jérusalem, les propulsant vers le début de cette moisson.

Ce vent a déjà soufflé et portera votre Église unie vers une moisson de millions d’âmes pour le Royaume de Dieu.

Ce sera la dernière grande moisson de la Pentecôte, la Fête prophétique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui dans la chronologie de Dieu, jusqu’à ce que son Royaume vienne sur tous, béni soit-il !